5 questions délicates que les flics posent et comment y répondre efficacement


Si jamais vous êtes arrêté par la police, il est impor­tant de savoir à quoi vous atten­dre et com­ment gér­er la sit­u­a­tion. La pre­mière chose qui vient à l’e­sprit de la plu­part des gens est prob­a­ble­ment « Est-ce que je vais me faire arrêter ? » Mais avant de pou­voir répon­dre à cette ques­tion, il y a d’autres choses que vous devez considérer :

Quel genre de crime ai-je com­mis ?
Com­bi­en cela coûte-t-il si je suis recon­nu coupable de ce crime ?
Est-ce que mes primes d’as­sur­ance aug­menteront si je suis recon­nu coupable de ce crime ?
Ce sont toutes des ques­tions qui aideront à déter­min­er s’il vaut la peine ou non de con­tester votre con­tra­ven­tion au tri­bunal (ou même de la pay­er). La dernière chose que quelqu’un souhaite, c’est un casi­er judi­ci­aire ou des primes d’as­sur­ance plus élevées parce qu’il ne savait pas dans quels ennuis il s’at­ti­rait lorsqu’il s’est fait arrêter par des policiers !


Ques­tion 1 : Avez-vous bu ?


Est-ce que tu as bu?
C’est une ques­tion déli­cate car il n’est pas illé­gal de boire de l’al­cool. Cepen­dant, si vous répon­dez “oui” et que le polici­er estime que votre capac­ité à con­duire en toute sécu­rité est altérée par votre con­som­ma­tion d’al­cool, il peut vous arrêter pour con­duite en état d’ébriété. Si vous répon­dez “non” et que vous échouez à l’al­cootest (ou à tout autre test), le flic vous arrêtera prob­a­ble­ment de toute façon. Alors que faisons-nous?
La meilleure chose à faire lorsqu’on vous pose cette ques­tion est de garder le silence jusqu’à ce qu’un avo­cat ait été con­sulté et qu’on lui ait don­né des con­seils sur la meilleure façon de répon­dre aux ques­tions des policiers sans vous incrim­in­er ou aggraver les choses en dis­ant quelque chose de stu­pide comme “Je n’avais que une bière.”

Ques­tion 2 : Où alliez-vous ?


C’est une ques­tion déli­cate car elle peut être util­isée pour vous inciter à vous incrim­in­er. Par exem­ple, si vous con­duisez au-delà de la lim­ite de vitesse et que vous vous faites arrêter par la police, ils pour­raient vous deman­der « Où alliez-vous ? » Si vous dites quelque chose comme « Je fai­sais juste des cours­es », alors ils pour­raient vous deman­der quelles étaient ces cours­es et où elles ont eu lieu. Cela les mèn­era sur la route pour décou­vrir que vous avez été en train d’ac­célér­er et d’en­frein­dre d’autres lois de la cir­cu­la­tion en cours de route (et peut-être même d’être arrêté).
Alors com­ment répon­dre à cette ques­tion ? Cela dépend de votre sit­u­a­tion : s’il n’y a rien d’il­lé­gal dans l’en­droit où nous allons ou pourquoi nous y allons (comme faire l’épicerie), alors nous devri­ons sim­ple­ment le dire, mais seule­ment après nous être assurés de ne don­ner aucune autre infor­ma­tion sur notre destination !

Ques­tion 3 : Que faisiez-vous là-bas ?


C’est une ques­tion déli­cate, car vous ne voulez pas don­ner trop d’in­for­ma­tions. Si le flic vous demande ce que vous faisiez là-bas, il essaie de com­pren­dre s’il se pas­sait quelque chose d’il­lé­gal à cet endroit ou s’il y avait quelque chose de sus­pect con­cer­nant votre présence là-bas. Vous devriez répon­dre à cette ques­tion en dis­ant quelque chose comme « je ne sais pas » ou « Je suis juste passé par là ». Ne dites rien d’autre à moins qu’ils ne posent une autre ques­tion comme « Pourquoi avez-vous arrêté ? »

Ques­tion 4 : Avez-vous des drogues ou des armes ?


Cette ques­tion est déli­cate car le polici­er n’a aucun droit légal de fouiller votre voiture sans man­dat. La seule façon pour lui de le faire légale­ment est s’il a une cause prob­a­ble, ce qui sig­ni­fie qu’il pense que vous avez de la drogue ou des armes dans le véhicule. Si vous répon­dez mal à cette ques­tion et dites “non”, cela peut être util­isé con­tre vous plus tard lorsqu’ils essaieront de fouiller votre voiture sans cause prob­a­ble (et donc illé­gale­ment).
Si, toute­fois, vous répon­dez cor­recte­ment à cette ques­tion en dis­ant “oui” et leur mon­trez qu’il n’y a pas de drogue ou d’armes dans le véhicule — et s’ils n’en trou­vent pas lors de leur recherche — alors il n’y aura aucun problème. !

Ques­tion 5 : Com­ment t’appelles-tu ?


“Quel est ton nom?“
C’est une ques­tion déli­cate car elle peut vous amen­er à divulguer des infor­ma­tions qui pour­raient être util­isées con­tre vous. Par exem­ple, si la police vous demande votre nom et votre date de nais­sance, puis effectue une véri­fi­ca­tion des antécé­dents sur ces détails, elle peut décou­vrir qu’il y a un man­dat d’ar­rêt en cours pour votre arresta­tion ou un autre inci­dent dans lequel les forces de l’or­dre ont été impliquées avec votre iden­tité. . Si cela se pro­duit, la police aura une rai­son prob­a­ble de vous arrêter immé­di­ate­ment sans avoir à pass­er par d’autres étapes ou procé­dures au préal­able (comme deman­der si elle peut fouiller).
Alors com­ment éviter cela ? La meilleure façon est de ne pas répon­dre du tout — restez silen­cieux jusqu’à ce qu’ils deman­dent autre chose ! S’ils con­tin­u­ent d’in­sis­ter et de deman­der pourquoi ils ne leur répon­dent pas, dites sim­ple­ment “J’ex­erce mon droit de ne pas parler”.

Con­clu­sion

Si jamais vous vous trou­vez dans une sit­u­a­tion où la police pose des ques­tions, il est impor­tant de con­naître vos droits. Vous avez le droit de garder le silence et de refuser de répon­dre aux ques­tions qui vous sont posées par les forces de l’or­dre. Si un agent vous demande s’il peut vous fouiller ou saisir quelque chose, répon­dez « Non ». S’ils vous deman­dent la per­mis­sion d’en­tr­er dans votre mai­son ou votre véhicule et de regarder autour de vous, dites « Non ».
Si un agent com­mence à vous inter­roger sur quelque chose qui s’est passé dans le passé (c’est-à-dire s’il vous demande ce qui s’est passé lors d’une fête hier soir), dites-lui qu’il s’ag­it d’une enquête en cours sur une activ­ité crim­inelle menée par des agents de police qui ne sont pas actuelle­ment présents au cours de cette con­ver­sa­tion avec moi aujour­d’hui (à savoir : moi-même), je préfér­erais ne pas dis­cuter de ces ques­tions avant l’ar­rivée de ces agents afin de pou­voir leur par­ler directe­ment au lieu de faire relay­er mes paroles par une autre per­son­ne qui pour­rait déformer ce que je dis sim­ple­ment sim­ple­ment parce qu’il n’a pas encore devant lui tous les faits per­ti­nents con­cer­nant notre ren­con­tre ici aujour­d’hui ; par con­séquent, je refuse respectueuse­ment de répon­dre à toute autre ques­tion jusqu’à ce que ces détec­tives arrivent afin que nous puis­sions con­tin­uer sans plus tarder.”

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