CINEMA: Jerry Harris la star de la série de Netflix ” Cheer” reconnaît des accusations de crimes sexuels sur des enfants.

Jere­mi­ah Har­ris, l’une des stars de la série doc­u­men­taire Net­flix Cheer, a plaidé coupable dans une affaire fédérale d’abus sex­uels con­tre lui.

Har­ris, 22 ans, a admis avoir reçu de la pornogra­phie juvénile et s’être ren­du dans un autre État avec l’in­ten­tion de se livr­er à des activ­ités sex­uelles illicites.

Il est détenu en déten­tion pro­vi­soire depuis son arresta­tion à Chica­go en 2020.

Le plaidoy­er de cul­pa­bil­ité fai­sait par­tie d’un accord visant à éviter des pour­suites pour cinq autres accu­sa­tions fédérales portées con­tre lui.

La série Cheer, lau­réate d’un Emmy Award, suit la vie de l’équipe de cheer­lead­ing du Navar­ro Col­lege au Texas.

La renom­mée de Har­ris l’a vu rem­porter une invi­ta­tion aux Oscars en tant qu’in­vité de l’an­i­ma­trice de télévi­sion Ellen DeGeneres, où il a inter­viewé des célébrités sur le tapis rouge.

Jeu­di, il a plaidé coupable d’avoir pro­posé de pay­er un jeune de 17 ans pour lui envoy­er des pho­tos sex­uelle­ment explicites et de s’être ren­du en Floride dans le but de “se livr­er à un com­porte­ment sex­uel illicite” avec un jeune de 15 ans.

L’en­quête a été déclenchée par une plainte d’une mère du Texas, dont les deux fils ont été mal­traités par Harris.

“Dans un effort de met­tre un terme à un pré­da­teur en série et éviter de bless­er d’autres enfants, mes fils ont pris la déci­sion courageuse de par­ler publique­ment des abus sex­uels qu’ils ont subis aux mains de Jer­ry Har­ris”, a déclaré la mère dans un com­mu­niqué de presse.

“L’aveu de cul­pa­bil­ité d’Har­ris aujour­d’hui me donne l’e­spoir que la douleur et le cha­grin que mes fils ont subis à la suite de leur prise de parole n’ont pas été vains.”

Un avo­cat de ses vic­times a appelé à une enquête sur la Unit­ed States All Star Fed­er­a­tion, Var­si­ty Spir­it et Cheer Ath­let­ics pour déter­min­er si des employés “auraient pu arrêter les abus de Har­ris et ne l’ont pas fait”.

Dans la dernière sai­son de Cheer, pub­liée le mois dernier, des jumeaux iden­ti­fiés comme les vic­times de Har­ris décrivent leur hési­ta­tion à s’exprimer.

“Je lui ai dit que j’avais 13 ans, et après ça — tout de suite — il m’a demandé : ‘Est-ce que je peux avoir des pho­tos de fess­es ?’ ou ‘Pou­vez-vous envoy­er des pho­tos de fess­es?’ ” Dit l’un des garçons.

L’un des garçons a déclaré qu’il avait décidé de s’ex­primer après avoir regardé une con­ver­sa­tion de cam­pagne que le can­di­dat à la prési­dence de l’époque, Joe Biden, avait eue avec Har­ris en 2020.

“Je veux mon­tr­er au monde, don­ner aux gens un vis­age, quand ils pensent à Jer­ry Har­ris, ce qu’il a fait”, a déclaré le garçon.

Les pro­cureurs dis­ent que Har­ris a admis avoir échangé des pho­tos obscènes avec 10 à 15 enfants qu’il savait être mineurs dans au moins trois États différents.

L’ac­cu­sa­tion de pédo­pornogra­phie est pas­si­ble d’une peine min­i­male de cinq ans de prison et d’un max­i­mum de 20 ans, selon CBS News, le parte­naire de la BBC aux États-Unis.

L’ac­cu­sa­tion de con­duite sex­uelle illicite était pas­si­ble d’une peine max­i­male de 30 ans.

Sa sen­tence sera pronon­cée le 28 juin.

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