Diagnostic de démence chez Bruce Willis : la maladie évolue depuis un diagnostic d’aphasie posé au printemps dernier, a annoncé jeudi sa famille.

Plus pré­cisé­ment, Bruce Willis est atteint de démence fron­to-tem­po­rale, qui inclut l’aphasie, ce qui peut lui ren­dre dif­fi­cile de par­ler et d’écrire.

“Mal­heureuse­ment, les prob­lèmes de com­mu­ni­ca­tion ne sont qu’un symp­tôme de la mal­adie à laque­lle Bruce est con­fron­té”, a déclaré la famille. “C’est douloureux, mais je suis soulagé d’avoir enfin un diag­nos­tic précis”.

La famille de Willis a déclaré l’an­née dernière que l’ac­teur se reti­rait d’une car­rière longue de plusieurs décen­nies en rai­son de trou­bles cognitifs.

Qu’est-ce que la démence frontotemporale ?

La démence fron­totem­po­rale, égale­ment con­nue sous le nom de DFT, est l’un des nom­breux types de démence qui provo­quent des lésions nerveuses dans les lobes frontal et tem­po­ral, entraî­nant une diminu­tion des fonc­tions dans ces zones, selon l’As­so­ci­a­tion Alzheimer.

Il existe dif­férents types de démence fron­to-tem­po­rale. La démence fron­to-tem­po­rale à mod­i­fi­ca­tion du com­porte­ment entraîne un déclin neu­rologique dans les zones du cerveau respon­s­ables de l’empathie, du juge­ment et du comportement.

L’aphasie pri­maire pro­gres­sive affecte les zones du cerveau qui con­trô­lent la parole, l’écri­t­ure et la com­préhen­sion. Les symp­tômes com­men­cent générale­ment avant l’âge de 65 ans, mais peu­vent appa­raître plus tard.

La DFT altère égale­ment les fonc­tions motri­ces et les mou­ve­ments et est par­fois classée dans la caté­gorie de la mal­adie de Lou Gehrig, égale­ment con­nue sous le nom de SLA.

En quoi la DFT dif­fère-t-elle de la mal­adie d’Alzheimer ?
La DFT est générale­ment diag­nos­tiquée entre 40 et 60 ans, alors que la démence d’Alzheimer est diag­nos­tiquée plus tard dans la vie. La mal­adie d’Alzheimer est égale­ment asso­ciée à davan­tage de prob­lèmes spa­ti­aux tels que des hal­lu­ci­na­tions, des pertes de mémoire et le fait de se perdre.

Traite­ment et diag­nos­tic
Les médecins diag­nos­tiquent la DFT à l’aide de tech­niques d’im­agerie cérébrale telles que l’IRM. Les résul­tats sont analysés en même temps que les antécé­dents médi­caux et les symp­tômes du patient. Env­i­ron 30 % des per­son­nes atteintes de dégénéres­cence fron­to-tem­po­rale héri­tent de cette mal­adie et ne présen­tent aucun fac­teur de risque connu.

Des médica­ments sont disponibles pour soulager les symp­tômes, mais ceux-ci s’ag­gravent avec le temps.

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