Des affrontements éclatent au Pakistan alors que la police tente d’arrêter Imran Khan accusé de corruption

Mer­cre­di, des affron­te­ments entre la police pak­istanaise et les par­ti­sans de l’an­cien Pre­mier min­istre Imran Khan se sont pour­suiv­is devant son domi­cile à Lahore, un jour après que des officiers ont ten­té de l’ar­rêter pour ne pas s’être présen­té au tri­bunal sur des accu­sa­tions de corruption.

L’opéra­tion de police a déclenché des affron­te­ments entre les par­ti­sans de M. Khan et la police dans les grandes villes du pays. Les par­ti­sans de M. Khan ont lancé des pier­res et des briques sur les policiers, tan­dis que ces derniers ont tiré des gaz lacry­mogènes sur la mai­son de M. Khan.

Le gou­verne­ment a envoyé des policiers sup­plé­men­taires pour faire face à la sit­u­a­tion après que des cen­taines de par­ti­sans de Khan ont fait preuve d’une per­sévérance inattendue.

La con­fronta­tion devant la mai­son de Khan s’est pour­suiv­ie et une douzaine de policiers et quelque 35 par­ti­sans de Khan ont été blessés.

Des obus de gaz lacry­mogène et des morceaux de briques jon­chaient la chaussée tan­dis que les par­ti­sans de M. Khan ripostaient à l’aide de bâtons qu’ils avaient apportés pour résis­ter à la police.

M. Khan, qui a été évincé lors d’un vote de défi­ance au Par­lement en avril, n’a pas com­paru devant le tri­bunal depuis novem­bre, affir­mant qu’il n’é­tait pas médi­cale­ment apte à se ren­dre de Lahore à Islam­abad pour répon­dre à l’acte d’accusation.

M. Khan a affir­mé que la série d’af­faires portées con­tre lui, qui com­prend des accu­sa­tions de ter­ror­isme, est un com­plot du gou­verne­ment de son suc­cesseur, le Pre­mier min­istre Shah­baz Sharif, visant à dis­créditer l’an­ci­enne star du crick­et dev­enue homme poli­tique islamiste.

Mar­di, Sharif a déclaré à la chaîne de télévi­sion pak­istanaise Geo que l’ar­resta­tion de Khan avait été ordon­née par un tri­bunal et qu’il ne s’agis­sait pas d’une vic­tim­i­sa­tion politique.

Furieux de l’ar­resta­tion atten­due de M. Khan, ses par­ti­sans sont descen­dus dans les rues du Pak­istan, blo­quant cer­taines routes prin­ci­pales près d’Is­lam­abad tout en deman­dant au gou­verne­ment de s’ab­stenir d’ar­rêter M. Khan.

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