Des astronomes découvrent le potentiel d’un monde habitable à 31 années-lumière d’ici

Des astronomes ont décou­vert un monde très inhab­ituel, de la taille de la Terre, en orbite autour d’une étoile située à seule­ment 31 années-lumière. Il s’ag­it de savoir si les exo­planètes réu­nis­sent les con­di­tions néces­saires à la nais­sance de la vie.

Bien que cette infor­ma­tion ne soit pas encore disponible, il s’ag­it d’un monde can­di­dat promet­teur pour la recherche de biosig­na­tures présentes dans les exo­planètes de masse proche de la Terre à l’avenir.

La recherche d’ex­o­planètes, des planètes situées en dehors de notre sys­tème solaire, est entravée par les lim­ites de la tech­nolo­gie actuelle. Mais la prin­ci­pale méth­ode de recherche d’ex­o­planètes est plus effi­cace pour trou­ver les grandes étoiles que les petites.

Cela est dû au fait que nous nous appuyons sur des sig­naux indi­rects provenant de l’in­flu­ence de l’ex­o­planète sur l’é­toile hôte. La méth­ode du tran­sit per­met de détecter les faibles creux dans la lumière des étoiles qui se pro­duisent lorsque les exo­planètes orbitent entre leur étoile et nous.

En out­re, la méth­ode des vitesses radi­ales est une méth­ode qui détecte les légers change­ments dans la longueur d’onde de la lumière lorsqu’une étoile se déplace très légère­ment dans son champ en rai­son des inter­ac­tions grav­i­ta­tion­nelles avec les planètes extrasolaires.

Ain­si, au moment de la rédac­tion de cet arti­cle, plus de 5 200 exo­planètes ont été iden­ti­fiées, et moins de 1,5% d’en­tre elles ont une masse inférieure à deux Terres.

Une douzaine d’en­tre elles orbitent à des tem­péra­tures qui ne sont ni assez chaudes pour brûler ni assez froides pour gel­er, mais suff­isam­ment chaudes pour que de l’eau liq­uide existe à leur surface.

Le fait de se trou­ver ou non dans la zone dite hab­it­able est la pre­mière étape pour déter­min­er si la vie peut exis­ter ou non.

C’est ce qu’une équipe d’as­tronomes dirigée par Diana Kosakows­ki, de l’In­sti­tut Max Planck d’as­tronomie (MPIA) en Alle­magne, a décou­vert à pro­pos de l’é­toile naine rouge Wolf 1069, située à proximité.

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