Des scientifiques prévoient la désextinction du dodo après 300 ans et sa remise en liberté dans la nature

Une société spé­cial­isée dans la désex­tinc­tion a annon­cé son inten­tion de faire revivre le dodo, éteint depuis plus de 300 ans.

Colos­sal Bio­sciences, qui a déjà promis de ramen­er à la vie des mam­mouths et des tigres de Tas­man­ie, a révélé hier que l’oiseau inca­pable de vol­er allait rejoin­dre la liste des créa­tures dis­parues depuis longtemps.

“Cette annonce n’est que le début du pro­jet”, déclare Beth Shapiro, paléon­to­logue senior et mem­bre du con­seil con­sul­tatif sci­en­tifique de Colos­sal Bio­sciences, qui étudie les dodos depuis des décennies.

Reste à savoir s’il est sci­en­tifique­ment pos­si­ble de recréer le dodo, mais avec un investisse­ment sup­plé­men­taire de 150 mil­lions de dol­lars et un nou­veau groupe de recherche sur le génome avi­aire soutenu par Colos­sal Bio­sciences, le pro­jet est prêt à relever le défi.

En 2002, l’équipe du Dr Shapiro a annon­cé qu’elle avait extrait une petite par­tie de l’ADN de l’oiseau et décou­vert un par­ent du Dodo, le pigeon de Nico­bar, orig­i­naire des îles Andaman et Nico­bar en Inde.

L’an­née dernière, après 20 ans de recherche, il a annon­cé qu’il avait réus­si à recon­stru­ire com­plète­ment le génome du dodo (le sys­tème d’in­struc­tion de l’ADN à l’in­térieur de la cellule).

Pour recréer le dodo, il faudrait prob­a­ble­ment mod­i­fi­er géné­tique­ment le génome d’un organ­isme étroite­ment appar­en­té pour qu’il ressem­ble au dodo.

Le nou­veau génome est ensuite intro­duit dans l’ovule d’un proche par­ent et trans­féré à une mère porteuse.

Une fois né, le bébé doit être élevé dans des con­di­tions par­ti­c­ulières, avec les soins et les ali­ments nutri­tifs dont il a besoin pour se développer.

La ver­sion finale du dodo provien­dra d’une colombe conçue pour avoir la taille d’un dodo”, explique M. Shapiro.

Le cofon­da­teur de Colos­sal Bio­sciences a déclaré : “Nous ne sommes pas encore prêts à com­mencer à trans­fér­er des embryons à des mères por­teuses”, mais la tech­nolo­gie néces­saire pour faire de l’idée de l’en­tre­prise une réal­ité est en bonne voie.

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