
Au moins 10 personnes ont été tuées dans l’explosion d’une bombe dans une école religieuse du nord de l’Afghanistan, ont déclaré les Talibans.
Un porte-parole du ministère de l’Intérieur a déclaré à la BBC que l’explosion avait eu lieu à Aibak, dans la province de Samangan, et que d’autres personnes avaient été blessées.
Le bilan des victimes n’est pas encore connu, deux responsables de l’État ayant déclaré à la BBC que 17 personnes avaient été tuées dans l’explosion.
Aucun groupe n’a assumé la responsabilité de cette attaque.
L’explosion se serait produite après la fin d’une prière de masse, et les médecins d’un hôpital local ont déclaré que la plupart des victimes étaient des élèves d’écoles primaires.
“Ce sont tous des enfants et des gens normaux”, a déclaré le médecin, cité par l’AFP.
Le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Abdul Nafi Takkur, a déclaré que les forces de sécurité talibanes enquêtaient sur l’attaque et ont promis “d’identifier les auteurs et de punir leurs actions.”
Aibak, située à 200 km au nord de la capitale Kaboul, est une ville historique qui a prospéré comme centre de commerce et comme centre du bouddhisme aux 4e et 5e siècles.
L’Afghanistan a subi des dizaines d’explosions depuis que les talibans ont pris le pouvoir l’année dernière, la plupart d’entre elles ayant été revendiquées par la branche locale de l’État islamique, connue sous le nom d’État islamique de la province du Khorasan (ISIS‑K).
Ce groupe est le plus radical des groupes extrémistes afghans et vise les minorités religieuses telles que les Hazaras, que les talibans se sont engagés à protéger. Cependant, Human Rights Watch a récemment noté que “les autorités talibanes n’ont pas fait grand-chose pour protéger ces communautés des attentats-suicides et autres attaques illégales.”
En septembre, un attentat suicide dans la capitale Kaboul a tué au moins 54 personnes, dont 51 filles et jeunes femmes. Il visait des lieux où des centaines d’étudiants passaient des examens d’entrée à l’université.
Les dirigeants talibans ont ensuite accusé ISIS‑K, mais ce dernier n’a pas assumé la responsabilité de l’attentat.
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