
Le scandale entourant le président de la fédération espagnole de football Luis Rubiales a pris de l’ampleur avec la détermination d’Angeles Bejar, sa mère de 72 ans, qui a entamé une grève de la faim illimitée dans une église de Motril, près de Malaga.
Son objectif: laver l’honneur de son fils après la polémique née d’images le montrant embrassant la star Jenni Hermoso après la coupe du monde féminine.
Suspendu pour 90 jours et confronté à des appels à démissionner, Rubiales reçoit le soutien indéfectible de sa mère, qui accuse Hermoso de mensonge et dénonce un complot ourdi contre Luis. “Peu importe si je meurs, mon fils est un homme honnête”, clame t‑elle.
Seulement hydratée, sa détermination attise les tensions au sein de la société espagnole, partagée sur l’interprétation des faits. Alors que politiques et sportifs attaquent Rubiales, près de 100 manifestants réclament la “vérité” à Hermoso.
Même l’ONU joint sa voix au débat, tandis que les médecins suivent l’état de santé fragilisé d’Angeles. L’issue de cette “affaire du baiser”, baptisée “Kissgate”, reste plus que jamais incertaine.
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