FOOTBALL: La FIFA demande à la Belgique de retirer le mot “LOVE” de son maillot de Coupe du Monde

La FIFA a exigé que le mot “LOVE” soit retiré du col du mail­lot de l’équipe nationale belge.

Cette déci­sion con­tro­ver­sée inter­vient deux jours avant que l’équipe de Rober­to Mar­tinez n’en­tame sa Coupe du monde con­tre le Cana­da, mer­cre­di soir.

Selon ESPN, la FIFA a refusé caté­gorique­ment de dis­cuter avec la fédéra­tion belge, ne lais­sant aucune place à la négo­ci­a­tion. À ce stade, aucune déci­sion n’a été prise quant à l’ac­cep­ta­tion ou non de la demande de la Ligue des Nations.

Cette nou­velle inter­vient alors que l’An­gleterre, le Pays de Galles, la Bel­gique, le Dane­mark, l’Alle­magne et les Pays-Bas ont renon­cé à porter des bras­sards anti-dis­crim­i­na­tion OneLove lors de l’ou­ver­ture de la Coupe du monde et recevront un car­ton jaune si leurs cap­i­taines par­ticipent à cet effort. Cette annonce a été faite après avoir été confirmée.

Cette annonce a été faite juste avant la Coupe du monde. Les fédéra­tions nationales avaient déclaré qu’elles pour­raient pay­er une amende pour que le cap­i­taine porte le bras­sard OneLove, mais les plans ont dû être mod­i­fiés lorsqu’il est devenu clair que le cap­i­taine serait sanctionné.

En juin, la Bel­gique a annon­cé un parte­nar­i­at avec Tomor­row­land, un fes­ti­val de musique de danse élec­tron­ique organ­isé à Boom (Flan­dre) depuis 2005 et con­sid­éré comme le plus grand fes­ti­val du monde.

La Bel­gique voulait faire un T‑shirt d’amour, elle a donc mis le mot “LOVE” sur le col de son mail­lot extérieur.

Le mail­lot est en vente depuis quelques mois main­tenant et s’est avéré très pop­u­laire auprès des fans. Cette ini­tia­tive n’a rien à voir avec les bras­sards “OneLove” que cer­taines équipes européennes, comme la Bel­gique, ont voulu porter.

La Bel­gique devait porter ses pro­pres mail­lots pour le tournoi. Si la FIFA se con­forme à cette déci­sion, le fab­ri­cant de mail­lots Adi­das devra fab­ri­quer de nou­veaux mail­lots et les envoy­er au Qatar.

La FIFPRO, le syn­di­cat mon­di­al des foot­balleurs, a égale­ment cri­tiqué la déci­sion de la FIFA de sanc­tion­ner les joueurs qui souhait­ent porter un brassard.

“Les joueurs devraient avoir le droit d’ex­primer leur sou­tien aux droits de l’homme sur et en dehors du ter­rain, et nous util­isons notre plate­forme pour soutenir tous ceux qui le font”, a déclaré le syn­di­cat dans un communiqué.

“Le dra­peau arc-en-ciel n’est pas une déc­la­ra­tion poli­tique, mais un plaidoy­er pour l’é­gal­ité et un droit humain universel.

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