La FDA autorise les pharmacies à vendre des pilules abortives

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Les phar­ma­cies de détail aux États-Unis peu­vent désor­mais délivr­er le médica­ment abor­tif mifepri­s­tone pour la pre­mière fois, grâce à de nou­veaux change­ments régle­men­taires de l’ad­min­is­tra­tion Biden.

Les patientes peu­vent désor­mais obtenir la mifepri­s­tone, une bithérapie sûre et effi­cace pour provo­quer l’a­vorte­ment, directe­ment auprès de leur prestataire de soins.

La nou­velle règle exige tou­jours une ordon­nance, mais les patientes peu­vent désor­mais se pro­cur­er les pilules en vente libre ou par courrier.

Cette mesure pour­rait élargir con­sid­érable­ment l’ac­cès à l’a­vorte­ment médicamenteux.

La demande de pilules abortives explose après l’ar­rêt de la Cour suprême de l’an­née dernière abolis­sant le droit fédéral à l’a­vorte­ment, cer­tains États ayant inter­dit ou sévère­ment restreint l’avortement.

Selon l’In­sti­tut Gut­mach­er, défenseur de l’a­vorte­ment, plus de la moitié des avorte­ments aux États-Unis se font par pilule et non par chirurgie.

En décem­bre 2021, la Food and Drug Admin­is­tra­tion (FDA) a déclaré qu’elle sup­primerait défini­tive­ment l’oblig­a­tion pour les patients d’obtenir une ordon­nance directe­ment auprès d’un prestataire de soins de san­té, dans le cadre d’une évo­lu­tion vers la télémédecine.

Mar­di, la FDA a mis à jour son site Web avec de nou­velles exi­gences, indi­quant que le médica­ment “peut être délivré par une phar­ma­cie agréée ou sous la super­vi­sion d’un pre­scrip­teur agréé”.

Les lab­o­ra­toires Dan­co et Gen­Bio­Pro aux États-Unis, qui fab­riquent le médica­ment, ont con­fir­mé dans des déc­la­ra­tions dis­tinctes que l’a­gence les avait infor­més de la décision.

L’Amer­i­can Col­lege of Obste­tri­cians and Gyne­col­o­gists a qual­i­fié cette déci­sion d’ ”étape importante”.

“L’an­nonce faite aujour­d’hui par la FDA ne résoudra pas le prob­lème de l’ac­cès aux soins en matière d’a­vorte­ment pour tous, mais elle per­me­t­tra à davan­tage de patientes ayant besoin de mifépri­s­tone pour un avorte­ment médica­menteux de pren­dre ce médica­ment impor­tant. Nous pour­rons dis­pos­er de nou­velles options à acquérir”, a déclaré le groupe dans un communiqué.

La mifépri­s­tone est prise avec un sec­ond médica­ment appelé miso­pros­tol. Le miso­pros­tol est générale­ment pris entre la 10e et la 12e semaine de grossesse pour provo­quer ce que l’on appelle un avorte­ment médical. 

Le miso­pros­tol, qui est couram­ment util­isé pour gér­er les fauss­es couch­es, n’est pas une sub­stance con­trôlée et est facile­ment disponible en phar­ma­cie sur ordonnance.

Les phar­ma­cies, qu’il s’agisse de grandes chaînes ou de phar­ma­cies locales, peu­vent désor­mais deman­der une accrédi­ta­tion pour délivr­er la mifépri­s­tone, ce qui leur per­met de servir directe­ment les clients avec une ordon­nance d’un pre­scrip­teur accrédité. 

Les chaînes de phar­ma­cies CVS et Wal­greens dis­ent étudi­er ces nou­velles exigences.

Mais les obsta­cles poli­tiques qui entourent l’a­vorte­ment risquent d’af­fecter la pos­si­bil­ité pour les phar­ma­cies de pro­pos­er la pilule et l’en­droit où elles le feront.

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