La natation en eau libre comporte des risques sérieux et méconnus

Les gens aiment nag­er en eau libre et on estime que d’i­ci 2021, plus de 3 mil­lions de per­son­nes pra­ti­queront ce sport au Roy­aume-Uni. Mais une nou­velle étude met en garde con­tre l’ex­is­tence d’un lien entre ce sport et une mal­adie pul­monaire appelée œdème pul­monaire induit par la nage (OIP).

L’âge, la taille du corps, la froideur de l’eau, le sexe féminin, l’hy­per­ten­sion artérielle et les mal­adies car­diaques sont des fac­teurs de risque. Les médecins soulig­nent que le SIPE survient sou­vent chez des per­son­nes en bonne san­té, et que les nageurs ont des dif­fi­cultés à respir­er et sont privés d’oxygène.

La cause exacte du SIPE n’est pas entière­ment com­prise, mais elle se pro­duit lorsque du liq­uide s’ac­cu­mule dans les poumons, même si une per­son­ne ne boit pas d’eau. Les per­son­nes con­cernées souf­frent générale­ment d’un essouf­fle­ment impor­tant, d’une hypox­ie et d’une toux grasse.

Le risque de SIPE lors d’une baig­nade en eau libre n’est pas non plus bien com­pris, mais il s’ag­it prob­a­ble­ment d’un cas rare, selon les car­di­o­logues du Roy­al Unit­ed Hos­pi­tals Bath et de l’U­ni­ver­sité de Bath (Roy­aume-Uni), qui ont traité des femmes atteintes de cette mal­adie. Un spé­cial­iste rapporte.

“Sig­nalée pour la pre­mière fois en 1989, son inci­dence est prob­a­ble­ment faible, estimée entre 1,1 % et 1,8 %”, notent les auteurs dans leur rap­port de cas.

Cepen­dant, une fois que le SIPE se développe, la prob­a­bil­ité de récidive est très élevée.

“Les rechutes sont fréquentes, rap­portées chez 13 à 22% des plongeurs et des nageurs. doivent être envis­agées”, écrivent les auteurs.

Dans ce cas, le SIPE peut affecter le cœur et les poumons, comme le mon­tre le cas d’une femme d’une cinquan­taine d’an­nées qui nageait sur de longues dis­tances, fai­sait des triathlons et n’avait pas de prob­lèmes de san­té majeurs dans le passé. Un con­stat impor­tant a été présenté.

Lors d’une com­péti­tion en eau libre, il s’est arrêté de nag­er en rai­son d’un essouf­fle­ment, et s’est sen­ti essouf­flé pen­dant plusieurs jours par la suite.

Le week-end suiv­ant, elle a nagé 3 kilo­mètres sans aucun prob­lème, mais une semaine plus tard, elle était à nou­veau essouf­flée à 300 mètres et a com­mencé à vom­ir du sang.

Il nageait en com­bi­nai­son de nuit dans une eau à 17°C.

“Lorsque je tra­ver­sais la car­rière à la nage la nuit, je fai­sais de l’hy­per­ven­ti­la­tion et j’ai réal­isé que je ne pou­vais pas con­tin­uer à nag­er. Après avoir récupéré, la femme a regardé en arrière.

“Dès que je suis sor­tie et que j’ai dézip­pé ma com­bi­nai­son, j’ai sen­ti mes poumons se rem­plir de liq­uide. J’ai com­mencé à tou­ss­er et j’avais un goût métallique dans la bouche. Quand je suis sor­ti, j’ai vu du mucus. Vous pou­vez voir que c’est rose et que ça fait des bulles.”

Soyez le premier à commenter

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*