“La tempête Freddy fait plus de 100 morts et provoque des destructions massives en Afrique australe

La tem­pête trop­i­cale Fred­dy a dévasté l’Afrique aus­trale pour la deux­ième fois en un mois, faisant plus de 100 morts et de nom­breux blessés.

Il s’ag­it de l’une des tem­pêtes les plus vio­lentes jamais enreg­istrées dans l’hémis­phère sud et pour­rait être le cyclone trop­i­cal le plus durable, selon l’Or­gan­i­sa­tion météorologique mondiale.

La tem­pête a d’abord frap­pé le cen­tre du Mozam­bique same­di, provo­quant de vastes inon­da­tions et endom­mageant des bâti­ments dans le port de Que­li­mane. Elle s’est ensuite déplacée vers l’in­térieur des ter­res, en direc­tion du Malawi, où des glisse­ments de ter­rain et des pluies tor­ren­tielles ont provo­qué des dégâts sup­plé­men­taires et des pertes humaines.

L’é­ten­due des dégâts et des pertes humaines n’est pas encore claire, car l’élec­tric­ité et les sig­naux télé­phoniques ont été coupés dans cer­taines zones touchées.

Au 14 mars, le nom­bre total de per­son­nes tuées par la tem­pête Fred­dy au Mozam­bique, au Malawi et à Mada­gas­car depuis qu’elle a touché terre le mois dernier s’él­e­vait à env­i­ron 136.

Au Malawi, l’hôpi­tal cen­tral de Blan­tyre a reçu au moins 60 corps et soigné env­i­ron 200 blessés. Les chutes d’ar­bres, les glisse­ments de ter­rain et les crues soudaines sont à l’o­rig­ine de la plu­part des blessures. L’al­i­men­ta­tion élec­trique et les réseaux de com­mu­ni­ca­tion ont égale­ment été inter­rom­pus dans cer­taines régions.

Au Mozam­bique, au moins dix per­son­nes sont mortes dans la province de Zam­bezia et la sit­u­a­tion reste cri­tique en rai­son d’un manque de com­mu­ni­ca­tion avec toutes les régions.

À Que­li­mane, au Mozam­bique, les agences human­i­taires s’ef­for­cent de faire face à l’am­pleur de la cat­a­stro­phe. Les bâti­ments et les clin­iques détru­its, les maisons dont les toits ont été arrachés et les inon­da­tions général­isées ont créé un risque de mal­adies d’o­rig­ine hydrique.

La tem­pête a grave­ment endom­magé les cul­tures et fait crain­dre la prop­a­ga­tion du choléra au Malawi, qui lutte con­tre l’épidémie la plus meur­trière de son histoire.

Les sci­en­tifiques ont établi un lien entre le change­ment cli­ma­tique dû aux com­bustibles fos­siles et la force crois­sante des tem­pêtes trop­i­cales, les océans absorbant la chaleur des émis­sions de gaz à effet de serre.

Soyez le premier à commenter

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*