Le ministère de la justice accuse Google d’avoir supprimé les preuves de chat dans le cadre d’un procès antitrust

Le min­istère de la jus­tice (DOJ) a accusé Google de détru­ire sys­té­ma­tique­ment les his­toriques de chat des mes­sageries internes que la régle­men­ta­tion fédérale l’oblige à con­serv­er pour les procès antitrust.

Google fait l’ob­jet de plusieurs procès antitrust, et non d’un seul, inten­tés par le min­istère de la Jus­tice et les gou­verne­ments des États.

Dans le cas présent, il s’ag­it d’une plainte déposée par le min­istère en 2020 pour “main­tien d’un mono­pole illé­gal” sur les recherch­es et les pub­lic­ités liées aux recherches.

Le dépôt du DOJ a déclaré que les employés de la société dis­cu­taient “d’af­faires sub­stantielles et sen­si­bles” dans un salon de dis­cus­sion interne réglé pour sup­primer l’his­torique toutes les 24 heures.

L’a­gence s’at­tendait apparem­ment à ce que Google mod­i­fie les paramètres de l’his­torique de chat en 2019, lorsqu’elle “(raisonnable­ment) antic­i­pait des pour­suites judi­ci­aires”, mais cette déci­sion a été lais­sée aux employés individuels.

Peu de gens ont sauve­g­ardé leur his­torique de chat pour le tri­bunal parce qu’ils pen­saient qu’il était per­ti­nent pour le procès, et Google a con­tin­ué à sup­primer les chats de la plu­part des gens même après le dépôt de la plainte.

Néan­moins, Google a infor­mé le gou­verne­ment qu’il avait déjà mis une “sus­pen­sion légale” à l’ar­rêt de la sup­pres­sion automa­tique dans son out­il de chat.

Le min­istère de la jus­tice affirme que les affir­ma­tions de la société étaient fauss­es et qu’elle n’a cessé de sup­primer les his­toriques de chat que cette semaine, après avoir été aver­tie qu’elle deman­derait des sanctions.

Il demande main­tenant au tri­bunal de déclar­er que Google a vio­lé la régle­men­ta­tion fédérale et d’or­don­ner une audi­ence pour déter­min­er com­ment sanc­tion­ner la société. Le min­istère de la jus­tice demande égale­ment au tri­bunal de lui ordon­ner de fournir davan­tage d’in­for­ma­tions sur les pra­tiques de Google en matière de chat.

Cepen­dant, Google nie les allé­ga­tions du min­istère de la jus­tice. Un porte-parole a déclaré au Wall Street Jour­nal : “Notre équipe a tra­vail­lé avec dili­gence pen­dant des années pour répon­dre aux enquêtes et aux pour­suites judiciaires.

En fait, nous avons pro­duit plus de qua­tre mil­lions de doc­u­ments sur cette seule ques­tion et en avons soumis des mil­lions d’autres aux autorités de régle­men­ta­tion du monde entier.”

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