Les experts demandent un meilleur accès aux médicaments de secours contre les opioïdes afin de sauver des vies

Il y a env­i­ron cinq ans, Jesse Blan­chard a com­mencé à essay­er d’obtenir suff­isam­ment de nalox­one, le médica­ment de sec­ours con­tre les sur­dos­es d’o­pi­oïdes, pour empêch­er sa fille de mourir d’une overdose.

Elle a sup­plié un col­lègue de l’u­ni­ver­sité d’Al­bany, en Géorgie, où elle tra­vaille comme con­féren­cière adjointe, de prof­iter des avan­tages de sa pre­scrip­tion et de pren­dre deux dos­es tous les six mois.

Aujour­d’hui, chaque semaine, elle charge sa jeep et, avec quelques autres bénév­oles, livre l’an­ti­dote (con­nu sous le nom com­mer­cial de Narkan) à des cen­taines de per­son­nes dans cette ville de 70 000 habi­tants. am.

Elle pro­pose égale­ment des seringues pro­pres et des tests de dépistage du fen­tanyl dans les park­ings et aux inter­sec­tions et fait office de con­fi­dente impar­tiale. Mme Blan­chard affirme qu’au moins neuf fois, rien qu’en décem­bre, le matériel de sec­ours qu’elle a fourni a été util­isé pour endiguer des overdoses.

“Les gens con­tin­u­ent à venir me voir”, déclare Mme Blan­chard, une infir­mière qui a fondé une organ­i­sa­tion appelée 229 Safer Liv­ing Access, du nom de l’indi­catif région­al d’Al­bany. . Ils me dis­ent : “Jessie, on lui a don­né du Nar­can l’autre jour et sans vous, elle serait morte”.

La nalox­one, disponible sous forme de spray nasal et d’in­jec­tion, est un out­il impor­tant dans la lutte con­tre la crise des sur­dos­es qui tue plus de 100 000 per­son­nes par an aux États-Unis.

L’évo­lu­tion des poli­tiques des États et de l’É­tat fédéral a per­mis de lever cer­tains des prin­ci­paux obsta­cles aux­quels se heur­tent la police, les pom­piers, les tox­i­co­manes et leurs familles. Cepen­dant, le moment où une over­dose se pro­duit est sou­vent frus­trant et accablant.

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