Les Philippines affirment qu’un navire chinois a brouillé un navire des garde-côtes avec un laser

Les Philip­pines ont pris une posi­tion “claire” con­tre la sou­veraineté de Manille, lun­di, en affir­mant qu’un navire des garde-côtes chi­nois a tiré un laser mil­i­taire sur un navire con­testé des garde-côtes philip­pins en mer de Chine mérid­ionale, aveuglant tem­po­raire­ment une par­tie de son équipage. accusé d’infraction.

Les garde-côtes philip­pins ont déclaré dans un com­mu­niqué que le 6 févri­er, le navire chi­nois a égale­ment coulé d’en­v­i­ron 137 mètres pour empêch­er le patrouilleur philip­pin BRP Mala­pas­cua de s’ap­procher du Sec­ond Thomas Shoal, un récif sous-marin occupé par les forces philip­pines. 449 pieds), le navire a été manœu­vré à une dis­tance dangereuse.

Rien qu’en 2022, les Philip­pines ont déposé près de 200 protes­ta­tions diplo­ma­tiques con­tre les actions agres­sives de la Chine dans les eaux contestées.

La Chine revendique la qua­si-total­ité de la mer de Chine mérid­ionale, ce qui pour­rait la met­tre en con­flit avec d’autres deman­deurs. L’an­cien prési­dent philip­pin Rodri­go Duterte et son suc­cesseur Fer­di­nand Mar­cos Jr ont ren­con­tré à Pékin le Chi­nois Xi Jin­ping en jan­vi­er, mais les ten­sions per­sis­tent et l’al­liance mil­i­taire entre les Philip­pines et les États-Unis devrait se ren­forcer. C’est en train de devenir

Les garde-côtes chi­nois ont déjà ten­té de blo­quer les navires des garde-côtes philip­pins dans les eaux con­testées, mais c’est la pre­mière fois qu’ils utilisent un laser pour infliger une douleur physique à un fonc­tion­naire philip­pin, selon les garde-côtes philip­pins. Le porte-parole des garde-côtes, l’ami­ral Armand Bar­il­lo, a déclaré à l’As­so­ci­at­ed Press.

L’ar­mée con­sid­ère la “sécu­rité” comme un obsta­cle au recrute­ment, et non le “tra­vail”.
L’am­bas­sade de Chine à Manille n’é­tait pas immé­di­ate­ment disponible pour un commentaire.

“Le navire chi­nois a tiré deux fais­ceaux laser verts sur le BRP Mala­pas­cua, provo­quant la céc­ité tem­po­raire de l’équipage sur le pont”, indique le com­mu­niqué des Philippines.

Le navire philip­pin a été con­traint de quit­ter la zone alors qu’il escor­tait un navire de rav­i­taille­ment livrant de la nour­ri­t­ure et des mem­bres d’équipage au BRP Sier­ra Madre, un navire sen­tinelle de la marine philip­pine qui est blo­qué au Sec­ond Thomas Shoal depuis 1999, a indiqué la garde côtière.

“L’ob­struc­tion inten­tion­nelle des navires du gou­verne­ment philip­pin qui ten­tent de livr­er des vivres et des four­ni­tures au per­son­nel mil­i­taire philip­pin à bord du BRP Sier­ra Madre est un mépris fla­grant et une vio­la­tion claire de la sou­veraineté des Philip­pines dans la mer des Philip­pines occi­den­tales. Les garde-côtes (le nom que les Philip­pines ont adop­té pour désign­er leurs eaux côtières occi­den­tales) ont déclaré : “Nous sommes tous d’ac­cord pour dire qu’il s’ag­it d’une vio­la­tion de la sou­veraineté des Philippines.

Mal­gré cet inci­dent, il n’é­tait pas immé­di­ate­ment clair si une mis­sion de rav­i­taille­ment philip­pine avait eu lieu.

En août, les garde-côtes chi­nois ont égale­ment empêché un navire philip­pin escor­tant un navire de rav­i­taille­ment de s’ap­procher du récif Thomas n° 2. À l’époque, l’un des navires rejoints par deux navires civils chi­nois a décou­vert son arme­ment de 70 mm, a déclaré la garde côtière, ajoutant qu’elle ne dis­suaderait pas une agres­sion chi­noise pour pro­téger la sou­veraineté des Philip­pines dans les eaux con­testées. ajouté.

Out­re la Chine et les Philip­pines, le Viêt Nam, la Malaisie, Taïwan et Brunei ont égale­ment des reven­di­ca­tions qui se chevauchent dans cette voie nav­i­ga­ble riche en ressources, par laque­lle tran­si­tent la plu­part des échanges com­mer­ci­aux et du pét­role dans le monde.

Les États-Unis ne revendiquent pas la sou­veraineté sur les eaux con­testées, mais déploient des troupes pour patrouiller dans ces eaux afin de pro­mou­voir la lib­erté de nav­i­ga­tion et l’e­space aérien. Cette ini­tia­tive met Pékin en colère et aver­tit Wash­ing­ton de cess­er de s’im­mis­cer dans ce qu’il con­sid­ère comme un con­flit pure­ment asiatique.

La marine améri­caine et le corps des Marines ont effec­tué des exer­ci­ces con­joints en mer de Chine mérid­ionale au cours du week-end. Ces exer­ci­ces inter­vi­en­nent à un moment où les ten­sions avec Pékin s’ex­ac­er­bent à la suite de l’a­battage d’un bal­lon espi­on chi­nois. Plus de 30 ans après avoir fer­mé d’im­por­tantes bases aux Philip­pines, les États-Unis recon­stituent leurs forces mil­i­taires dans ce pays afin de ren­forcer l’arc des alliances mil­i­taires en Asie.

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