Mercedes devient la première entreprise automobile américaine à obtenir la certification de niveau 3 pour la conduite autonome

Lors du CES de jan­vi­er, Mer­cedes a annon­cé qu’elle deviendrait la pre­mière entre­prise auto­mo­bile à recevoir la cer­ti­fi­ca­tion SAE pour les sys­tèmes d’aide à la con­duite de niveau 3. Jeu­di, l’an­nonce a été faite officiellement.

L’en­tre­prise a offi­cielle­ment annon­cé jeu­di que les sys­tèmes ADAS (Auto­mat­ic Dri­ver Assis­tance Sys­tems) de Dri­vePi­lot répon­dent aux exi­gences du chapitre 482A du Neva­da, qui régle­mente l’u­til­i­sa­tion de la tech­nolo­gie des véhicules autonomes sur les routes du Nevada.

Cela fait de Dri­vePi­lot le seul sys­tème légal de niveau 3 aux États-Unis à l’heure actuelle.

“Notre engage­ment inébran­lable envers l’in­no­va­tion a guidé Mer­cedes-Benz depuis le début”, a déclaré Dim­itris Psi­lakis, prési­dent et chef de la direc­tion de MBUSA, dans un com­mu­niqué de presse jeudi.

“Pour­suiv­re ce lead­er­ship et célébr­er cette réal­i­sa­tion impor­tante en tant que pre­mière entre­prise auto­mo­bile à recevoir la cer­ti­fi­ca­tion d’au­tonomie con­di­tion­nelle de niveau 3 sur le marché améri­cain est un moment de grande fierté pour nous tous.” augmentation.

Les capac­ités de niveau 3, telles que définies par la NHTSA (Nation­al High­way Traf­fic Safe­ty Admin­is­tra­tion), per­me­t­tent au véhicule de gér­er “tous les aspects de la con­duite” lorsqu’il est con­nec­té, tout en don­nant au con­duc­teur un con­trôle rapi­de en cas de besoin.

L’at­ten­tion est req­uise. C’est un grand pas en avant par rap­port aux sys­tèmes de niveau 2 que nous voyons aujour­d’hui, comme la “con­duite entière­ment autonome” de Tes­la, la “Blue Cruise” de Ford et la “Super Cruise” de GM.

Tout cela, en bref, sig­ni­fie que le con­duc­teur doit main­tenir son atten­tion sur le volant et générale­ment garder ses mains sur le volant, ou du moins près de celui-ci, tout en assumant la respon­s­abil­ité de ce que les ADAS font est le con­tre­coup du régu­la­teur de vitesse adap­tatif de la route.

On est loin de la vision “Knight Rid­er” de l’ADAS dont Tes­la se vante, et de la véri­ta­ble puis­sance de l’au­tonomie de niveau 2.

Le Dri­vePi­lot de Mer­cedes affirme pou­voir pren­dre en charge la con­duite à 40 km/h sans que le con­duc­teur ne lâche le volant “dans les sec­tions appro­priées de l’au­toroute ou dans les zones à forte den­sité de trafic”.

Lorsqu’il est activé, le sys­tème peut garder sa voie, suiv­re le flux de cir­cu­la­tion, se ren­dre à la des­ti­na­tion pro­gram­mée dans le sys­tème de nav­i­ga­tion, et même répon­dre à ” des con­di­tions de cir­cu­la­tion inat­ten­dues, comme les manœu­vres d’évite­ment et le freinage sur la voie “. Il devient pos­si­ble de gér­er de manière autonome

Dri­ve Pilot sur­veille l’ap­proche des véhicules d’ur­gence à l’aide de cap­teurs inté­grés dans le véhicule, notam­ment des caméras visuelles, des réseaux LiDAR, des radars, des cap­teurs à ultra­sons et des micro­phones audio.

En out­re, il est pos­si­ble de déter­min­er avec pré­ci­sion la posi­tion sur la route en com­para­nt les don­nées du cap­teur embar­qué et les don­nées reçues du GPS.

Pour l’in­stant, Dri­ve Pilot n’est disponible que sur les berlines Classe S et EQS 2024. La pro­duc­tion a déjà com­mencé, et les pre­miers véhicules devraient arriv­er à Las Vegas dans le courant de l’année.

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