
Les régulateurs de l’Union européenne ont infligé mardi une amende de plusieurs centaines de millions de dollars à Meta, la société mère de Facebook, pour des violations de la vie privée qui ont permis à l’entreprise de personnaliser les utilisateurs dans 27 pays en fonction de leur activité en ligne. Interdit de forcer les gens à accepter des publicités.
La Commission irlandaise de protection des données a annoncé une amende totale de 390 millions d’euros (414 millions de dollars) dans deux affaires qui pourraient compromettre le modèle commercial de Meta consistant à diffuser des publicités en fonction du comportement en ligne des utilisateurs. ) d’imposer des amendes. L’entreprise dit qu’elle fera appel.
Le jugement dans la troisième affaire impliquant le service de messagerie WhatsApp de Meta est attendu dans le courant du mois.
Meta et d’autres géants de la technologie sont sous la pression de la réglementation de l’Union européenne en matière de protection de la vie privée, qui est considérée comme l’une des plus strictes au monde.
Les régulateurs irlandais ont infligé des amendes à quatre autres affaires Meta, pour un total de plus de 900 millions d’euros, pour des violations de la confidentialité des données au-delà de 2021, ainsi qu’un certain nombre d’autres amendes en attente contre diverses entreprises de la Silicon Valley. J’ai une affaire à régler.
Meta est également confrontée à des problèmes de réglementation, les autorités antitrust de l’UE à Bruxelles exerçant leur pouvoir contre les entreprises technologiques. Le mois dernier, elles ont accusé Meta de fausser la concurrence dans le domaine des petites annonces.
L’autorité de surveillance irlandaise, dont le siège régional se trouve à Dublin, est le principal régulateur de Meta en ce qui concerne la réglementation européenne en matière de confidentialité des données.
Meta a été condamnée à une amende de 80 millions d’euros pour avoir enfreint les règles européennes en matière de confidentialité des données sur Facebook et à une autre amende de 1 euro pour avoir enfreint les règles sur Instagram.
La décision découle de plaintes déposées en mai 2018, au moment de l’entrée en vigueur d’un règlement sur la confidentialité des blocs de 27 pays appelé Règlement général sur la protection des données (RGPD).
Dans le passé, Meta a traité les données personnelles des utilisateurs pour leur servir des publicités personnalisées (publicité comportementale) en fonction de ce qu’ils recherchaient en ligne, des sites Web qu’ils visitaient, des vidéos sur lesquelles ils cliquaient, etc. s’est appuyé sur l’obtention du consentement éclairé des utilisateurs.
Avec l’entrée en vigueur du GDPR, nous modifions la base juridique du traitement des données des utilisateurs en ajoutant une clause à nos conditions de service de publicité, obligeant effectivement les utilisateurs à consentir à l’utilisation des données.
Cela enfreint la réglementation européenne en matière de protection de la vie privée.
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