Grimes offre 50 % de royalties aux artistes de l’IA qui utilisent sa voix

La musi­ci­enne cana­di­enne de syn­th­pop Grimes a ouvert sa voix aux artistes util­isant l’IA sans crain­dre de réper­cus­sions juridiques. Dans un récent tweet, elle a annon­cé qu’elle partagerait 50 % des roy­al­ties des chan­sons générées par l’IA qui utilisent sa voix, et qu’elle pro­poserait la même chose à tous les artistes avec lesquels elle col­la­bore. Grimes a souligné qu’elle n’avait aucun lien juridique avec une mai­son de dis­ques, ce qui élim­ine les craintes de vio­la­tion des droits d’auteur.

La déc­la­ra­tion de Grimes fait suite au retrait d’une chan­son générée par l’IA avec des voix fic­tives de Drake et The Week­nd par la plate­forme de stream­ing Uni­ver­sal Music Group (UMG), qui représente les deux artistes. La chan­son “Heart on My Sleeve” a accu­mulé plus de 15 mil­lions d’é­coutes sur Tik­Tok et plus de 600 000 écoutes sur Spo­ti­fy avant d’être retirée. UMG a fait val­oir que la dif­fu­sion de chan­sons com­por­tant des voix de ses artistes con­sti­tu­ait une vio­la­tion du con­trat et de la lég­is­la­tion sur le droit d’auteur.

Grimes plaide pour une approche plus ouverte, déclarant qu’elle croit en la fusion avec les machines et en l’élim­i­na­tion des droits d’au­teur pour libér­er tout l’art. Elle a déjà col­laboré avec une start­up spé­cial­isée dans l’IA pour lancer une appli­ca­tion de berceuse générée par l’IA et a prédit que l’IA généra­tive pour­rait mar­quer “la fin de l’art, de l’art humain”. Elle pense que lorsque l’in­tel­li­gence arti­fi­cielle générale (AGI) émerg­era, elle fera de l’art bien mieux que les humains ne pour­ront jamais le faire.

La créa­tion de con­tenu généré par l’IA a sus­cité de nom­breux débats juridiques et éthiques, en par­ti­c­uli­er dans les domaines de la musique, des arts visuels, de l’écri­t­ure, des médias en ligne et des voix off. Le Bureau améri­cain du droit d’au­teur a récem­ment statué que l’art de l’IA, y com­pris la musique dérivée de mes­sages textuels, n’est pas pro­tége­able par le droit d’au­teur. La divi­sion du droit d’au­teur pro­posée par Grimes s’ap­pli­querait aux chan­sons d’IA “réussies” qui utilisent sa voix, mais on ne sait pas exacte­ment com­ment et où le droit d’au­teur s’applique.

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