NEWS: Corée du Nord
Financement d’un programme de missiles par des cryptos volées, selon plusieurs rapports.

A railway-born missile is launched during firing drills according to state media, at an undisclosed location in North Korea, in this photo released January 14, 2022 by North Korea's Korean Central News Agency (KCNA). KCNA via REUTERS ATTENTION EDITORS - THIS IMAGE WAS PROVIDED BY A THIRD PARTY. REUTERS IS UNABLE TO INDEPENDENTLY VERIFY THIS IMAGE. NO THIRD PARTY SALES. SOUTH KOREA OUT. NO COMMERCIAL OR EDITORIAL SALES IN SOUTH KOREA.

Les cyber­at­taques nord-coréennes ont volé des mil­lions de dol­lars de cryp­to-mon­naie pour financer les pro­grammes de mis­siles du pays, selon un rap­port de l’ONU com­mu­niqué aux médias.

Entre 2020 et mi-2021, les cyber-attaquants ont volé plus de 50 mil­lions de dol­lars  d’ac­t­ifs numériques, ont décou­vert les enquêteurs.

De telles attaques sont une “source de revenus impor­tante” pour le pro­gramme de mis­siles nucléaires et bal­is­tiques de Pyongyang, ont-ils déclaré.

Les con­clu­sions auraient été remis­es ven­dre­di au comité des sanc­tions de l’ONU.

Les cyber­at­taques ont ciblé au moins trois bours­es de cryp­to-mon­naie en Amérique du Nord, en Europe et en Asie.

Le rap­port fait égale­ment référence à une étude pub­liée le mois dernier par la société de sécu­rité Chainal­y­sis qui sug­gérait que les cyber­at­taques nord-coréennes auraient pu rap­porter jusqu’à 400 mil­lions de dol­lars d’ac­t­ifs numériques l’an­née dernière.

Et en 2019, l’ONU a rap­porté que la Corée du Nord avait accu­mulé env­i­ron 2 mil­liards de dol­lars pour ses pro­grammes d’armes de destruc­tion mas­sive en util­isant des cyber-attaques sophistiquées.

La Corée du Nord a été inter­dite par le Con­seil de sécu­rité de l’ONU de procéder à des essais nucléaires et de lancer des mis­siles balistiques.

Cepen­dant, le rap­port de l’ONU indique qu’en dépit de sanc­tions paralysantes, la Corée du Nord a pu con­tin­uer à dévelop­per son infra­struc­ture de mis­siles nucléaires et balistiques.

Il a égale­ment con­tin­ué à chercher du matériel, de la tech­nolo­gie et du savoir-faire à l’é­tranger, notam­ment par des moyens infor­ma­tiques et des recherch­es sci­en­tifiques conjointes.

Les obser­va­teurs des sanc­tions ont déclaré qu’il y avait eu une “accéléra­tion mar­quée” des essais de mis­siles par Pyongyang.

Les États-Unis ont déclaré ven­dre­di que la Corée du Nord — offi­cielle­ment con­nue sous le nom de République pop­u­laire démoc­ra­tique de Corée (RPDC) — avait effec­tué neuf essais de mis­siles le mois dernier seulement. .

“La RPDC a démon­tré des capac­ités accrues de déploiement rapi­de, une grande mobil­ité (y com­pris en mer) et une résilience améliorée de ses forces de mis­siles”, ont déclaré les obser­va­teurs des sanctions.

Ven­dre­di, la Chine et la Russie ont refusé de sign­er une déc­la­ra­tion con­damnant la pro­liféra­tion des lance­ments de mis­siles nord-coréens.

Dimanche, les États-Unis ont annon­cé que leur représen­tant spé­cial pour la Corée du Nord ren­con­tr­erait des respon­s­ables japon­ais et sud-coréens plus tard cette semaine pour dis­cuter de la situation.

Le rap­port de l’ONU a égale­ment con­staté que la sit­u­a­tion human­i­taire en Corée du Nord con­tin­u­ait de se détéri­or­er. Il a déclaré que cela était prob­a­ble­ment le résul­tat de la déci­sion du pays de fer­mer ses fron­tières pen­dant la pandémie.

Un manque d’in­for­ma­tions de la Corée du Nord sig­nifi­ait qu’il était dif­fi­cile de déter­min­er l’am­pleur des souf­frances causées par les sanc­tions inter­na­tionales, a‑t-il déclaré.

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