Onze personnes sont maintenant reconnues mortes dans la tentative de coup d’état manquée de mardi visant à renverser le président Umaro Sissoco Embaló, a déclaré le gouvernement de Guinée-Bissau.
Des soldats et des civils seraient parmi les morts.
Une vaste enquête a été ouverte pour retrouver les tireurs non identifiés.
L’armée continue de patrouiller depuis lors dans les rues de la capitale.
Les magasins et les banques ont rouvert mais il y a peu de clients sur les marchés de Bissau.
Le quartier environnant le principal complexe gouvernemental — le site d’une fusillade de cinq heures — est toujours fermé.
La Guinée-Bissau est une plaque tournante du trafic de cocaïne entre l’Amérique latine et l’Europe, ce qui conduit beaucoup à spéculer que le coup d’État était l’œuvre de gangs de drogue.
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