NEWS: Zimbabwe
une écrivaine reconnue coupable d’avoir brandi une banderole de protestation

L’émi­nente écrivaine zim­bab­wéenne Tsit­si Dan­garem­b­ga a été recon­nu coupable d’inci­ta­tion à la vio­lence alors qu’il tenait une ban­de­role appelant à une réforme politique.

Le juge a déclaré que la man­i­fes­ta­tion avait pu agiter d’autres per­son­nes et causer une vio­la­tion de la paix.

Dan­garem­b­ga a payé une amende d’en­v­i­ron 110 dol­lars et a été épargnée de trois mois de prison.

Elle a plaidé non coupable lors du procès, qui a été cri­tiqué comme le dernier signe de la répres­sion du gou­verne­ment con­tre les dissidents.

En dehors de la salle d’au­di­ence, elle a déclaré à la BBC qu’elle n’é­tait pas sur­prise par sa condamnation.

Au Zim­bab­we, “les espaces de lib­erté d’ex­pres­sion et de lib­erté des médias se réduisent et sont de plus en plus crim­i­nal­isés”, a‑t-elle déclaré, ajoutant qu’elle envis­ageait de faire appel du verdict.

Lorsque le prési­dent Emer­son Mnan­gag­wa est arrivé au pou­voir en 2017, il a promis d’in­tro­duire des réformes après des décen­nies de règne répres­sif de son prédécesseur Robert Mugabe, mais les cri­tiques dis­ent que peu de change­ments. dis­ent non.

Dan­garen­buga est l’un des écrivains les plus célèbres du Zim­bab­we. Son roman This Mourn­able Body a été présélec­tion­né pour le Book­er Prize 2020.

Elle a été con­damnée avec son amie Julie Barnes.

Il y a deux ans, elles ont marché dans les rues de la cap­i­tale Harare en por­tant des pan­car­tes appelant à des réformes poli­tiques et à la libéra­tion de deux cri­tiques du gouvernement.

La salle d’au­di­ence a retenu son souf­fle alors que les deux femmes sont restées immo­biles en rece­vant leur sentence.

Il a été recon­nu coupable d’inci­ta­tion à la vio­lence publique et de trou­ble à l’or­dre pub­lic et aux bonnes mœurs.

Le juge a déclaré qu’elles ont man­i­festé sur la voie publique et que les images ont été dif­fusées sur les médias soci­aux, ce qui a pu provo­quer des protes­ta­tions de la part d’autres personnes.

S’il récidive dans les cinq prochaines années, il sera con­damné à six mois de prison.

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