Coup d’État militaire au Gabon après des élections disputées

Coup d'État militaire au Gabon après des élections disputées_les militaires responsables du coup d'Etat faisant le discours

Des scènes dra­ma­tiques se sont déroulées dans la cap­i­tale gabonaise Libre­ville lorsque des officiers mil­i­taires ont lancé un coup d’É­tat pour ren­vers­er le gou­verne­ment dans une annonce télévisée choc. 

Les citoyens stupé­faits ont enten­du des coups de feu reten­tir tan­dis qu’un groupe de sol­dats d’élite de la Garde répub­li­caine déclarait annuler les résul­tats de l’élec­tion et dis­soudre toutes les insti­tu­tions gouvernementales.

Menés par un colonel au regard d’aci­er, les officiers ont accusé le régime autori­taire du prési­dent Ali Bon­go de plonger le pays pro­duc­teur de pét­role dans une “grave crise”. Ils ont dénon­cé le scrutin récent comme ni “trans­par­ent” ni “crédi­ble”, insis­tant sur la volon­té du peu­ple de change­ment après 14 ans sous la férule de Bongo.

Alors que les troupes patrouil­laient dans les rues et fer­maient les fron­tières, les ten­sions mon­taient suite à l’élec­tion con­testée où Bon­go a con­tro­ver­sielle­ment revendiqué un troisième man­dat avec 64% des voix. Son prin­ci­pal opposant Albert Ondo Ossa a crié à la fraude, assur­ant avoir claire­ment gag­né selon un décompte partiel.

Avec Inter­net coupé pour faire taire la dis­si­dence, l’in­quié­tude gran­dis­sait que le coup d’É­tat puisse déclencher des trou­bles ou une lutte de pou­voir. Par­ti­sans du putsch mil­i­taire et sou­tiens du régime en place s’op­po­saient pen­dant que le monde obser­vait, incer­tain, l’is­sue de cette crise poli­tique majeure.

L’élec­tion dis­putée de Bon­go prend ain­si un tour­nant dra­ma­tique qui sec­oue le Gabon et risque de rebat­tre les cartes poli­tiques pour les années à venir. En sai­sis­sant si preste­ment le pou­voir, ces officiers ont peut-être allumé la mèche d’événe­ments encore plus considérables.

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