Décès tragique d’une influenceuse après une procédure de liposuccion

Lua­na Andrade, une étoile mon­tante des réseaux soci­aux au Brésil, a subite­ment per­du la vie après une procé­dure de liposuccion. 

Âgée de seule­ment 29 ans, l’in­flu­enceuse a été vic­time d’ar­rêts car­diaques à répéti­tion suite à une com­pli­ca­tion imprévue d’une lipo­suc­cion du genou. 

Alors qu’elle cher­chait à sculpter son corps, cette chirurgie mineure s’est révélée fatale. Aujour­d’hui, son triste sort a déclenché des dis­cus­sions urgentes sur les dan­gers de la lipo­suc­cion et la néces­sité d’un meilleur encadrement des pra­tiques cosmétiques.

Andrade sem­blait en bonne san­té avant l’in­ter­ven­tion rou­tinière. Cepen­dant, des cail­lots se sont for­més dans son organ­isme sous l’ef­fet de l’anesthésie, obstru­ant la cir­cu­la­tion san­guine vers les poumons. Mal­gré une inter­ven­tion d’ur­gence, d’énormes embolies pul­monaires n’ont pu être stoppées. 

Elle a subi qua­tre arrêts car­diaques avant de décéder. Ce décès soudain met en lumière les risques vitaux même d’opéra­tions bénignes. Des défenseurs de la sécu­rité récla­ment désor­mais des réformes pour prévenir les embolies, les acci­dents d’anesthésie et autres erreurs évitables.

Cette perte dévas­ta­trice a aus­si relancé le débat sur l’in­flu­ence des peo­ple. Avec plus de 500 000 abon­nés, Andrade a incon­sciem­ment encour­agé beau­coup de fans vers des stan­dards de beauté irréal­istes. Depuis son décès, des cri­tiques esti­ment que les influ­enceurs ne devraient pas glo­ri­fi­er les chirur­gies risquées.

Si les trans­for­ma­tions esthé­tiques boos­t­ent l’es­time de soi, le pub­lic peut ne pas percevoir les dan­gers sous-jacents. Cer­tains deman­dent désor­mais une meilleure com­mu­ni­ca­tion des risques san­i­taires auprès des abon­nés envis­ageant de telles procédures.

Ce cas trag­ique met en exer­gue les défis de régu­la­tion de l’in­dus­trie cos­mé­tique brésili­enne, d’une valeur de 13 mil­liards de dol­lars. Avec des règles lax­istes et des prati­ciens non qual­i­fiés, des erreurs évita­bles survi­en­nent encore. 

Les autorités prévoient désor­mais un encadrement plus strict des chirurgiens ain­si que l’oblig­a­tion d’in­former pleine­ment les patients. Si mis en place, ces change­ments pour­raient con­tribuer à éviter de futurs inci­dents médi­caux comme celui d’An­drade et respon­s­abilis­er les con­som­ma­teurs dans leur choix.