Le drame a frappé un village de l’est du Congo vendredi, lorsque des enfants ont trouvé un objet inquiétant — une bombe non explosée. Ne connaissant pas le danger, les jeunes ont rapporté le dispositif meurtrier chez eux, mettant inconsciemment leur communauté en péril.
Alors que quinze locaux examinaient l’objet mystérieux, il a soudainement explosé sans avertissement. La puissante déflagration a tué plus d’une douzaine de personnes sur le coup, dont de nombreuses femmes et enfants. Deux autres ont subi des blessures critiques dans le carnage.
Des témoins ont décrit la scène chaotique au moment où la bombe a été déclenchée pendant l’inspection de la foule. «Vers 20h, des résidents curieux se sont approchés de plus près. C’est là qu’elle a explosé », a expliqué Telesphore Mitondeke, un leader civile qui a analysé les dégâts.
Ce drame rappelle les menaces constantes pesant sur les civils en zone de conflit. Les rebelles abandonnent fréquemment des pièges explosifs en se battant pour le contrôle de zones stratégiques. Selon Mitondeke, le territoire « est jonché de nombreux dangers explosifs laissés par les combattants ».
Désormais, les locaux vivent dans la crainte de tomber sur ces engins mortels lors de leurs activités quotidiennes comme l’agriculture. Les leaders communautaires exhortent à la plus grande vigilance et à ne toucher aucun objet suspect. Quiconque découvrant une bombe doit immédiatement alerter des démineurs pour l’élimination en toute sécurité.
Cet incident souligne les risques permanents posés par les restes explosifs de guerre et la nécessité d’une réhabilitation post-conflit. Il démontre également comment les groupes armés continuent de mettre en danger les non-combattants, même après avoir fui une zone. Tant que des rebelles comme dans l’est du Congo laisseront des pièges explosifs, des vies innocentes resteront menacées.
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