La fusillade d’un enseignant en Virginie conduit à l’inculpation de la mère et à une enquête sur la sécurité de l’école

La mère d’un garçon de 6 ans impliqué dans la fusil­lade de son pro­fesseur de pre­mière année en Vir­ginie a été inculpée de nég­li­gence crim­inelle et de pos­ses­sion d’une arme à feu, met­tant en dan­ger son enfant. Les pro­cureurs ont annon­cé lun­di que Deja Tay­lor sera inculpée au pénal, tan­dis que son fils ne sera pas inculpé pour l’in­ci­dent du 6 janvier. 

Le pro­cureur fédéral de New­port News, Howard Gwynn, a indiqué qu’un grand jury avait inculpé Deja Tay­lor, qui devrait com­para­ître devant le tri­bunal ce week-end, selon son avocat.

M. Gwynn a déclaré que l’en­quête sur la fusil­lade se pour­suit et a souligné que chaque affaire crim­inelle est unique en fonc­tion des faits qui lui sont pro­pres. Il a égale­ment fait part de son inten­tion de con­vo­quer un grand jury spé­cial afin d’ex­am­in­er si d’éventuelles failles dans la sécu­rité de l’é­cole ont pu con­tribuer à l’incident.

Abi­gail Zwern­er, l’en­seignante de 25 ans qui a été blessée lors de la fusil­lade, a dû subir qua­tre opéra­tions chirur­gi­cales pour se remet­tre de ses blessures par balle à la poitrine et aux mains. 

Elle a inten­té une action en jus­tice de 40 mil­lions de dol­lars con­tre le con­seil sco­laire de New­port News, l’an­cien sur­in­ten­dant George Park­er III, l’an­ci­enne direc­trice de l’é­cole pri­maire de Rich­neck, Bri­ana Fos­ter New­ton, et l’an­ci­enne direc­trice adjointe de Rich­neck, Ebony Parker. 

Depuis, le con­seil sco­laire a ren­voyé le directeur de l’é­cole et la direc­trice adjointe a démissionné.

M. Zwern­er affirme que l’é­cole a fait preuve de nég­li­gence grave en ne ten­ant pas compte des mul­ti­ples aver­tisse­ments con­cer­nant “l’é­tat men­tal vio­lent” du garçon et la présence d’une arme à feu le jour de la fusillade.

La famille du garçon a révélé qu’il souf­frait d’un “trou­ble aigu” et que l’arme util­isée lors de l’in­ci­dent, achetée légale­ment par la mère, était assurée.

Les par­ents du garçon n’au­raient pas con­sen­ti à le plac­er dans une classe d’é­d­u­ca­tion spé­ciale avec d’autres élèves ayant des prob­lèmes de com­porte­ment. L’av­o­cat de Zwern­er a souligné que si les charges retenues con­tre la mère ne con­cer­nent qu’un aspect de l’in­ci­dent, de nom­breuses ques­tions restent en suspens. 

Ils prévoient de démon­tr­er, lors du procès civ­il, que le départe­ment des écoles a vio­lé la loi de l’É­tat et que les dirigeants de l’é­cole devraient être tenus respon­s­ables de leur rôle dans cette tragédie.

Dans une déc­la­ra­tion, M. Gwynn a expliqué que le grand jury spé­cial enquêtera pour déter­min­er si des accu­sa­tions sup­plé­men­taires à l’en­con­tre d’autres per­son­nes sont jus­ti­fiées au regard des faits et de la loi, et que des arresta­tions pour­ront être effec­tuées s’il s’avère que d’autres per­son­nes sont légale­ment respon­s­ables sur le plan pénal.

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