Le patron d’un baleinier japonais demande l’extradition de Paul Watson au Japon

“C’est une tentative de meurtre” : le propriétaire du baleinier veut l’extradition de l’activiste

Hide­ki Toko­ro, le patron de la société Kyo­do Sen­paku qui pos­sède le navire baleinier Kangei Maru, n’a pas de scrupules envers l’ac­tiviste Paul Watson. 

Il souhaite vive­ment que le fon­da­teur de Sea Shep­herd soit extradé du Groen­land (Dane­mark) vers le Japon, l’ac­cu­sant d’ ”avoir ten­té de couler les bateaux” et de men­er des “ten­ta­tives de meurtre” con­tre ses équipages.

Le Japon réclame l’extradition de Paul Watson pour des “actions violentes passées”

Le Japon a émis un man­dat d’ar­rêt inter­na­tion­al con­tre Paul Wat­son, qui a été arrêté le 21 juil­let au Groen­land alors qu’il s’ap­prê­tait à lancer une nou­velle cam­pagne con­tre le navire baleinier. 

Tokyo réclame son extra­di­tion pour le juger sur ces “actions vio­lentes passées” con­tre la flotte baleinière japonaise.

Le propriétaire du baleinier “déçu” du soutien de la France à Paul Watson

Hide­ki Toko­ro se dit “déçu que la France dise qu’il ne faut pas l’ex­trad­er au Japon”. En tant qu’ ”entre­prise privée”, il est “fâché con­tre la France” qui prend la défense de Paul Watson. 

Pour lui, “il est insen­sé qu’un État trou­ve des jus­ti­fi­ca­tions à un type qui a com­mis une ten­ta­tive de meurtre”.

Le navire Kangei Maru, mis à l’eau en mai dernier, ne pêche que dans les eaux ter­ri­to­ri­ales et la zone économique exclu­sive du Japon, selon des quo­tas fixés par le gouvernement. 

Hide­ki Toko­ro souhaite que l’É­tat japon­ais “explique davan­tage au monde” cette posi­tion, car pour Tokyo, la chas­se à la baleine n’est pas nuis­i­ble et s’in­scrit dans des “tra­di­tions diverses”.