NEWS: Argentine
La cocaïne contaminée tue 20 morts et fait 74  malades graves en Argentine.

20 per­son­nes au moins sont mortes et 74 ont été hos­pi­tal­isées dans un état grave après avoir ingéré de la cocaïne apparem­ment mélangée à une sub­stance tox­ique, dans ce que les autorités ont qual­i­fié d’empoisonnement possible.

Les autorités s’ef­forçaient de déter­min­er avec quelle sub­stance la cocaïne avait été coupée et mer­cre­di aver­tis­saient toute per­son­ne ayant acheté la drogue au cours des dernières 24 heures de la jeter.

La pos­ses­sion et la con­som­ma­tion per­son­nelle de cocaïne ont été dépé­nal­isées dans le pays, tan­dis que son trans­port et sa vente sont tou­jours illégaux.

Mer­cre­di, Ser­gio Berni, le chef de la sécu­rité de la province de Buenos Aires, a déclaré à la chaîne de télévi­sion Telefe que les autorités ten­taient de trou­ver la cocaïne con­t­a­m­inée “pour la retir­er de la circulation”.

Des échan­til­lons de cocaïne avaient été envoyés à un lab­o­ra­toire de La Pla­ta pour analyse.

“Il y a un ingré­di­ent clé qui attaque le sys­tème nerveux cen­tral”, a déclaré Berni.

Tard mer­cre­di, des foules ont atten­du devant les hôpi­taux de Buenos Aires des mis­es à jour sur leurs proches. Trois hôpi­taux dis­tincts ont sig­nalé plusieurs décès et des cas graves d’empoisonnement.

Beat­riz Mer­ca­do a déclaré à l’a­gence de presse AFP qu’elle avait trou­vé son fils de 31 ans, l’une des vic­times, allongé face con­tre terre sur le sol de la cuisine.

“Il ne res­pi­rait presque pas, ses yeux roulaient en arrière”, a‑t-elle déclaré. Elle l’a emmené à l’hôpi­tal, où il était sous assis­tance res­pi­ra­toire depuis mer­cre­di soir.

“J’e­spère en Dieu, rien d’autre, un miracle.”

Les autorités ont déclaré qu’au moins 18 des per­son­nes hos­pi­tal­isées ont dû être intubées.

Pen­dant ce temps, la police a arrêté au moins 12 per­son­nes dans le quarti­er Tres de Febrero Par­tido de San Mar­tin, une ban­lieue à faible revenu au nord de la capitale.

Les habi­tants du quarti­er ont com­mencé à brûler des pneus pour blo­quer les routes, protes­tant con­tre ce qu’ils ont appelé la déten­tion aléa­toire d’innocents.

Les autorités judi­ci­aires ont déclaré qu’une hypothèse est que la drogue a été empoi­son­née lors d’un con­flit entre trafi­quants, selon l’As­so­ci­at­ed Press.

Cepen­dant, le pro­cureur de San Mar­tin, Marce­lo Lapargo, a déclaré à Radio Mitre que la théorie était une “con­jec­ture” à ce stade.

Alors que le nom­bre de morts pour­rait aug­menter, il a déclaré que la prin­ci­pale préoc­cu­pa­tion des autorités “est de pou­voir com­mu­ni­quer, afin que ceux qui sont en pos­ses­sion de ce poi­son sachent qu’ils ne doivent pas le consommer”.

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