NEWS: Corée du Nord
La Corée du Nord a exécuté publiquement 7 personnes parce qu’elles regardaient la K‑Pop.

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La Corée du Nord a exé­cuté publique­ment au moins 7 per­son­nes pour avoir regardé de la K‑Pop
Au moins sept per­son­nes ont été exé­cutées publique­ment en Corée du Nord pour avoir regardé ou dis­tribué des vidéos de K‑pop, selon un nou­veau rap­port d’un groupe de défense des droits humains.

Comme l’a souligné le New York Times, le Groupe de tra­vail sur la jus­tice tran­si­tion­nelle basé à Séoul a pub­lié mer­cre­di 15 décem­bre un rap­port détail­lant les exé­cu­tions sous le gou­verne­ment de Kim Jong-un.

La pub­li­ca­tion a pour­suivi en décrivant com­ment l’une des tac­tiques du leader pour dis­suad­er les citoyens de regarder ou de faire cir­culer le con­tenu inter­dit con­siste à exé­cuter les délin­quants en public.

Sur la base d’en­tre­tiens avec près de 700 transfuges, le rap­port révèle que sur les sept qui ont été tués pour leur impli­ca­tion dans la K‑pop, six ont eu lieu à Hye­san entre 2012 et 2014.

La ville nord-coréenne se trou­ve à la fron­tière de la Chine et, en tant que telle, est sou­vent un lieu de pas­sage des transfuges et de con­tenu, notam­ment de diver­tisse­ment sud-coréen, intro­duit en con­tre­bande dans le pays.

Par con­séquent, Hye­san est un endroit qui est devenu un endroit où l’ob­jec­tif de Kim est de sévir con­tre les médias K‑pop entrants et de semer la peur dans la population.

« Les familles des per­son­nes exé­cutées ont sou­vent été con­traintes d’as­sis­ter à l’exé­cu­tion », indique le rapport.

Le leader du pays a précédem­ment qual­i­fié la cul­ture K‑pop de “can­cer vicieux” et craint qu’elle ne cor­rompt les rési­dents.
Une nou­velle loi adop­tée en décem­bre dernier a entraîné une répres­sion con­tre la dif­fu­sion de médias en prove­nance de pays cap­i­tal­istes, dont la Corée du Sud, la peine max­i­male étant la mort.

Et la K‑pop n’est pas la seule chose à être attaquée dans le cadre de la guerre cul­turelle de Kim — les citoyens ont été aver­tis d’éviter tout ce qui con­cerne la Corée du Sud, y com­pris la mode, la musique, les coif­fures et l’argot.

Le mois dernier, il a été révélé qu’un Nord-Coréen avait été con­damné à mort par un pelo­ton d’exé­cu­tion après avoir passé en con­tre­bande et ven­du des exem­plaires de l’émis­sion à suc­cès Squid Game de Netflix.

Les autorités ont attrapé l’homme après que sept lycéens aient été décou­verts en train de regarder la série Net­flix, qui est un phénomène mondial.

La copie aurait été passée en con­tre­bande de Chine sous la forme d’une clé USB et ven­due à un étu­di­ant en Corée du Nord, qui l’a ensuite partagée avec ses amis.

Des puni­tions sévères ont égale­ment été infligées aux étu­di­ants qui ont regardé l’émis­sion, y com­pris une peine à per­pé­tu­ité pour l’é­tu­di­ant qui a acheté la copie.

S’adres­sant à CNN, Jean Lee, chercheur prin­ci­pal au Wil­son Cen­ter basé aux États-Unis et ancien chef du bureau de Pyongyang pour l’As­so­ci­at­ed Press, a expliqué que la con­nais­sance crois­sante du monde extérieur est une men­ace pour le régime de Kim.

Elle a déclaré: “Cela représente absol­u­ment une men­ace si les jeunes Nord-Coréens regar­dent des drames sud-coréens et voient à quoi ressem­ble la vie des Coréens en dehors de leur pays, parce qu’ils voient des images de Séoul, de leur qual­ité de vie, de leur lib­erté ils vivent.”

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