Le taux national d’homicides, qui a bondi de 29,4 % l’an dernier sous l’effet de la pandémie, devrait se stabiliser en 2021, selon un nouveau rapport du FBI sur les statistiques criminelles qui pourrait faire grand bruit sur le plan politique à l’approche des élections de mi-mandat.
Dans l’ensemble, le FBI a estimé que les crimes violents ont diminué de 1 % à l’échelle nationale, passant de 1 326 600 en 2020 à 1 313 200 en 2021, selon un rapport publié mercredi.
Les responsables du FBI ont exprimé leur confiance dans l’exactitude générale des estimations, mais les chiffres sont assortis de réserves importantes.
Les données sur la criminalité pour 2021 sont plus approximatives qu’auparavant, car le FBI a modifié sa méthode de collecte des données sur la criminalité et de nombreux districts de police importants, tels que New York et Los Angeles, n’ont pas encore participé.
On estime que les homicides ont augmenté de 4,3 % et que les vols qualifiés ont diminué de 8,9 %, mais les responsables du FBI ont mis en garde contre une lecture excessive de ces fluctuations. Les taux de criminalité sont restés à peu près les mêmes.
“Il est important de noter que ces tendances estimées ne sont pas considérées comme statistiquement significatives”, a déclaré le FBI dans un communiqué de presse.
“L’insignifiance des tendances observées est à l’origine du message selon lequel la criminalité est restée globalement constante malgré ces changements décrits.”
Cela suggère que la flambée des homicides pendant la pandémie s’est aplatie, mais que le taux d’homicides est toujours beaucoup plus élevé qu’avant la pandémie.
D’autres études ont également constaté une augmentation des crimes contre la propriété au cours de l’année écoulée, ainsi qu’une inflation plus élevée.
Ces données ont été publiées le jour même où un sondage Politico/Morning Consult a révélé que plus des trois quarts des électeurs ont déclaré que la criminalité violente était un problème majeur aux États-Unis.
Mais un sondage NBC News de septembre a montré que la criminalité était la première préoccupation des électeurs, se classant au septième rang, devant les questions liées à l’économie, à l’immigration et à l’avortement.
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