NEWS: Inde
Accusés d’avoir massacré des centaines de chiots, deux singes ont été arrêtés.

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Les singes lan­gur ont été sig­nalés par des vil­la­geois du vil­lage de Lavool, situé dans le dis­trict de Beed du Maha­ras­tra, qui les avaient vus traîn­er des chiots jusqu’à des hau­teurs inac­ces­si­bles et les y laiss­er mourir de faim.

Un habi­tant a déclaré à l’a­gence de presse PTI : “Ces deux singes vien­nent dans notre vil­lage. Ils emmè­nent des chiots avec eux sur le toit des maisons ou à tout autre endroit en hauteur.

« À une telle hau­teur, ces chiots ne reçoivent ni nour­ri­t­ure ni eau. Par con­séquent, ils sont morts naturelle­ment plusieurs fois. Mais par­fois, ils sont tombés et sont morts.

Cer­tains habi­tants pensent qu’il s’ag­it d’un acte de ” vengeance ” après que des chiens aient tué un bébé singe — bien que l’a­gent foresti­er Amol Munde ait déclaré à Zee News qu’il n’y avait eu aucun rap­port de chiens tuant un bébé singe, et ce n’é­tait qu’une rumeur lancée par les habitants.

Il a égale­ment con­testé le nom­bre de chiots qui seraient morts, affir­mant qu’il n’é­tait au courant que de trois ou qua­tre chiots ayant été tués de cette manière.

Sachin Kand, un autre agent foresti­er, a con­fir­mé que les deux singes avaient main­tenant été capturés.

“Les deux singes sont trans­férés à Nag­pur pour être relâchés dans une forêt voisine.”

S’adres­sant à Vice, des experts ont expliqué que les man­i­fes­ta­tions d’a­gres­siv­ité chez les pri­mates – en par­ti­c­uli­er dans leurs rela­tions avec les humains – peu­vent être liées à un cer­tain nom­bre de fac­teurs, notam­ment l’al­i­men­ta­tion involon­taire ou volon­taire dans des locaux d’habi­ta­tion proches.

Mewa Singh, pro­fesseur d’é­colo­gie à l’U­ni­ver­sité de Mysore, a déclaré au média : « Dans le monde et le sys­tème de per­cep­tion des singes, quelqu’un qui offre de la nour­ri­t­ure est la forme de sub­or­di­na­tion la plus soumise. Les singes com­men­cent à percevoir les humains comme leurs subordonnés.

« La prochaine fois qu’ils voient une per­son­ne avec de la nour­ri­t­ure et que la per­son­ne n’of­fre pas de nour­ri­t­ure aux singes, ils sont sus­cep­ti­bles d’être frus­trés comme si c’é­tait leur droit de recevoir cette nour­ri­t­ure. Ils sont main­tenant sus­cep­ti­bles d’attaquer.

Sumanth Bindu­mad­hav, directeur prin­ci­pal de la réponse aux cat­a­stro­phes fau­niques pour Humane Soci­ety Inter­na­tion­al India, a égale­ment sug­géré que bien que le com­porte­ment « vengeur » des pri­mates ait déjà été sig­nalé dans les médias, nous devri­ons procéder avec pru­dence avant d’é­ti­queter les ani­maux de cette manière sans preuve concluante.

« Nous avons sou­vent ten­dance à associ­er des sen­ti­ments ‘humains’ à n’importe quel ani­mal. Nous l’ap­pelons ” vengeance “, ou les appelons ” en colère ” ou ” agres­sif ” sans vrai­ment en com­pren­dre la pro­fondeur ou les ram­i­fi­ca­tions de l’as­so­ci­a­tion de traits anthro­po­mor­phes aux ani­maux “, a déclaré Bindu­mad­hav à Vice.

Il a ajouté : “Ce qui est injuste, c’est que sans enquête plus appro­fondie sur la ques­tion, les autorités sont allées de l’a­vant et ont com­mencé à cap­tur­er les pri­mates impliqués, ce qui est un prob­lème de bien-être et ne fait qu’ag­graver les con­flits avec les primates.”

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