Un chef de la cybersécurité allemande a été licencié après avoir été accusé d’être trop proche de la Russie par le biais d’un partenariat qu’il a contribué à fonder.
Depuis 2016, Arne Schoenbaum était le chef de l’Office fédéral de cybersécurité (BSI), chargé de protéger les communications gouvernementales.
Des médias allemands l’ont accusé d’avoir des liens avec des responsables du renseignement russe.
Le ministère de l’Intérieur enquête sur les allégations à son encontre.
Toutefois, il a été confirmé qu’il a été immédiatement licencié.
M. Schoenbom a fait l’objet d’un examen minutieux après que Jan Boehmermann, l’animateur d’émissions de fin de soirée le plus populaire d’Allemagne, a révélé l’existence de liens possibles avec des entreprises russes dans le cadre de son emploi précédent. rizière.
Avant de diriger BSI, il a fondé et dirigé le Conseil allemand de la cybersécurité, une organisation privée qui conseille les entreprises et les décideurs politiques en matière de cybersécurité.
Il a assisté à la cérémonie du 10e anniversaire de l’association en septembre, et aurait entretenu des relations étroites avec elle.
L’un des membres de l’association était une société de cybersécurité appelée Proterion, filiale d’une société russe qui aurait été fondée par d’anciens membres du KGB honorés par le président Poutine.
Proterion a été exclue de l’association le week-end dernier, et le Conseil allemand de la cybersécurité a déclaré que les allégations de liens avec les services de renseignement russes étaient fausses.
Une porte-parole du ministre de l’Intérieur, Nancy Fazer, semble avoir confirmé que le licenciement de M. Schoenbaum fait suite à de récents rapports, en déclarant : “Le contexte est celui des allégations qui ont fait surface et ont été largement discutées dans les médias. Rien d’autre que cela”, a‑t-il déclaré.
“La confiance nécessaire du public dans l’impartialité de sa direction en tant que président de la plus importante agence de cybersécurité d’Allemagne a été sapée”, a déclaré le porte-parole.
Ils ont toutefois souligné que le chef de la sécurité est “présumé innocent” pendant que les allégations font l’objet d’une enquête.
Le média allemand Der Spiegel avait précédemment rapporté que M. Schoenbaum avait demandé l’ouverture d’une procédure disciplinaire formelle à son encontre après “l’absence de réponse” du gouvernement suite aux premières allégations.
Le journaliste a déclaré qu’il ne sait pas encore “ce sur quoi le ministère de l’intérieur et des communications enquête et quelles sont les accusations spécifiques portées contre moi.”
Berlin s’inquiéterait de plus en plus de voir ses infrastructures critiques prises pour cible par les services de renseignement russes, alors qu’elle renforce son soutien à l’Ukraine.
La semaine dernière, le ministère de la défense a annoncé son intention de livrer quatre systèmes de défense aérienne à Kiev. Une seule unité IRIS‑T serait capable de protéger une ville entière contre les frappes aériennes.
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