Un suspect adolescent dans l’horreur du viol collectif en Belgique avoue que la victime de 14 ans avait l’air de souffrir et “grimaçait” pendant l’attaque
Un suspect adolescent qui aurait participé à un viol collectif sur une jeune fille de 14 ans a déclaré que la victime avait l’air de souffrir et “grimaçait” pendant l’attaque, selon les médias locaux.
Les procureurs affirment que la jeune fille a été abusée par un groupe de 12 garçons à trois reprises entre le 2 et le 6 avril, pendant les vacances de Pâques, alors que de nouveaux détails choquants continuent d’émerger sur cette affaire qui a bouleversé la Belgique.
Les interrogatoires des suspects ont révélé que la fille criait “arrêtez” lorsque les adolescents l’ont agressée, un suspect de 14 ans affirmant qu’elle “grimaçait” et qu’il “a vu qu’elle était dans la douleur”, selon le média local HLN.
La victime semblait également être prise de vertiges pendant l’attaque, elle a pâli et ses paupières semblaient se fermer, selon les déclarations.
Le suspect principal — le petit ami de 14 ans de la fille — l’aurait emmenée dans une zone boisée appelée Kabouterbos à Kortrijk, en Flandre occidentale, Belgique, vers 18h00 le 2 avril, après avoir passé la journée dans une fête foraine. Une fois sur place, le petit ami aurait violé sa jeune partenaire devant les autres avant de “la prêter” à ses amis pour qu’ils l’agressent sexuellement, tandis que le plus jeune des garçons, un enfant de 11 ans, aurait fait le guet, selon les informations.
Les procureurs ont arrêté dix suspects âgés entre 11 et 16 ans — tous, d’après les médias locaux, des garçons d’origine nord-africaine ou somalienne — et les ont interrogés, mais de nouveaux rapports indiquent que jusqu’à une douzaine de garçons auraient participé à l’attaque.
Citant des “sources bien informées”, le média belge Nieuwsblad a décrit le petit ami comme un “loverboy” qui aurait délibérément permis à ses amis d’abuser de sa jeune partenaire.
Cependant, le garçon nie avoir “prêté” sa petite amie aux autres adolescents, et son avocat a déclaré que “des recherches supplémentaires sont nécessaires pour clarifier les faits”.
Nieuwsblad a indiqué que les procureurs avaient mis au jour un “comportement répréhensible” de la part des suspects et des “faits de vengeance”, citant des sources proches de l’enquête qui ont déclaré que les présumés auteurs avaient “une absence totale de sens des normes”.
La victime aurait de nouveau été violée, tourmentée et agressée par le groupe de mineurs, alors qu’elle était sous l’influence “puissante” de son petit ami, selon les médias locaux.
Le groupe se serait relayé pour abuser de la victime, et tous y auraient participé “dans une plus ou moins grande mesure”, selon Nieuwsblad. La victime aurait été violée par au moins quatre des garçons et touchée par les autres qui se tenaient en cercle autour d’eux, tandis que d’autres filmaient les agressions sur leurs smartphones. Ces images et vidéos auraient ensuite été partagées sur les réseaux sociaux, notamment sur Snapchat.
Aucun des membres du groupe n’aurait exhorté leurs amis à arrêter les abus, d’après les sources.
Bien que l’attaque présumée ait eu lieu début avril, la jeune fille n’a pas immédiatement porté plainte, par peur d’en parler à ses parents et à la police. Ce n’est que le 25 avril que la police a pu arrêter les suspects.
Au total, dix garçons ont été placés en détention. Six des suspects ont été placés dans un établissement fermé, tandis que les quatre autres ont été assignés à résidence.
Depuis, ils ont tous été interrogés — simultanément et séparément, afin que les enquêteurs puissent comparer toutes les déclarations. Selon Nieuwsblad, de nombreuses déclarations des garçons étaient contradictoires, certains suspects s’accusant mutuellement.
Certains des six mineurs placés dans l’institution ont comparu devant le tribunal pour la jeunesse mercredi après-midi. Il a été rapporté que deux d’entre eux avaient été libérés sous conditions.
Nieuwsblad a ensuite indiqué que quatre autres mineurs étaient désormais en détention, dont le petit ami de 14 ans qui, semble-t-il, est devenu le principal suspect.
Les procureurs travaillent maintenant à établir dans quelle mesure chaque suspect a participé à l’agression de la jeune fille de 14 ans, ou s’il y a eu des témoins passifs.
Compte tenu de l’âge de tous les impliqués, les autorités communiquent peu d’informations sur leur identité. Cependant, certains avocats de la défense ont pris la parole, soulignant que leurs clients n’étaient “pas des violeurs” malgré la gravité des faits.
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