Les Yeux d’un Bébé Deviennent d’un Bleu Eclatant Après un Traitement contre la COVID

Les Yeux d'un Bébé Deviennent Bleus Bright Après un Traitement contre la COVID

Un bébé thaï­landais de six mois a reçu le médica­ment antivi­ral favipi­ravir pour une infec­tion à la COVID. Ses yeux ont alors bril­lé d’un bleu écla­tant 18 heures plus tard, un rare effet secondaire.

La teinte bleue résul­tait d’une sub­stance flu­o­res­cente du traite­ment qui s’est accu­mulée dans la cornée de l’en­fant. Ses yeux sont rede­venus bruns cinq jours après l’ar­rêt du médicament.

Le favipi­ravir provoque fréquem­ment des nausées, diar­rhées et une baisse des glob­ules blancs dans jusqu’à 20% des cas. Cepen­dant, les change­ments de couleur des yeux sont extrême­ment rares. Les médecins ont déter­miné que la teinte bleue prove­nait du médica­ment lui-même ou d’ad­di­tifs comme le dioxyde de titane et l’oxyde de fer plutôt que d’une infec­tion d’autres zones. Une étude indi­enne de 2020 a égale­ment rap­porté un change­ment de couleur des yeux, du brun au bleu, chez un homme prenant du favipi­ravir pour la COVID, puis de retour au brun après l’arrêt.

Un exa­m­en a trou­vé les cornées de l’en­fant claires sans couche bleue, avec un fonc­tion­nement nor­mal aux réac­tions lumineuses. Les médecins ont été sur­pris par la réac­tion vive sur ses yeux en développe­ment. Cer­tains médica­ments con­tre le glau­come assom­bris­sent de façon per­ma­nente la couleur de l’iris. Ce cas a sus­cité l’in­térêt comme le plus jeune patient doc­u­men­tant la pro­priété flu­o­res­cente du favipi­ravir. D’autres recherch­es peu­vent révéler com­ment cer­taines sub­stances s’ac­cu­mu­lent dans les tis­sus ocu­laires transparents.

La rare réac­tion con­tribue à une meilleure com­préhen­sion du pro­fil de sécu­rité éten­du des traite­ments. Les médecins doivent sur­veiller les évène­ments indésir­ables uniques qui appor­tent un éclairage tout en ras­sur­ant les patients lorsqu’ils se résol­vent rapi­de­ment. Les par­ents ont désor­mais une con­sid­éra­tion sup­plé­men­taire quant à l’im­pact tem­po­raire que cer­tains médica­ments peu­vent avoir sur les traits dis­tinc­tifs de nour­ris­sons malades. Une doc­u­men­ta­tion adéquate d’évène­ments inhab­ituels comme celui-ci aide à la fois les patients futurs et la décou­verte scientifique.

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