
L’obésité et les mauvaises habitudes alimentaires sont des facteurs de risque importants du diabète, mais les chercheurs ont trouvé d’autres causes, comme le vieillissement et la pollution, qui alimentent également l’augmentation mondiale des cas de diabète, qui devrait plus que doubler d’ici 2050.
Une nouvelle étude prévoit que les cas de diabète dans le monde passeront de 529 millions aujourd’hui à 1,3 milliard en 2050, en grande partie à cause de l’obésité. Mais les chercheurs ont également identifié le vieillissement des populations et la pollution atmosphérique comme des facteurs supplémentaires de l’épidémie de diabète.
Les chercheurs de l’Université de Washington ont analysé les taux de diabète dans 204 pays de 1990 à 2021 et ont projeté les tendances futures. Ils ont trouvé :
• 96 % des nouveaux cas de diabète seront du diabète de type 2, lié au mode de vie et au vieillissement.
• L’obésité expliquera environ la moitié des nouveaux cas de diabète — mais d’autres facteurs comme le vieillissement, les mauvaises habitudes alimentaires et la pollution expliqueront l’autre moitié.
• Les personnes de plus de 65 ans sont plus à risque en raison de la perte musculaire et du niveau d’activité liés à l’âge.
• La pollution atmosphérique peut déclencher une inflammation qui rend les cellules résistantes à l’insuline, ce qui peut augmenter le risque de diabète de type 2.
Si les mauvaises habitudes alimentaires et l’inactivité sont des facteurs de risque majeurs du diabète, les chercheurs disent qu’il faut une “vision complète” qui tienne compte des conditions sociales et économiques qui influencent les comportements de santé et l’accès aux soins.
Le message clé : si la malbouffe et le mode de vie sédentaire alimentent sans aucun doute l’épidémie de diabète, le vieillissement des populations et l’augmentation des niveaux de pollution jouent également un rôle dans l’augmentation mondiale alarmante du diabète prévue au cours des trois prochaines décennies. Une approche globale est nécessaire pour s’attaquer aux multiples causes de la maladie.
Mettre toute la faute sur les “mauvais choix de vie” ignore les facteurs environnementaux et sociétaux comme les quartiers dangereux qui limitent l’exercice physique, l’accès inégal à une alimentation saine et l’exposition à des polluants qui augmentent le risque de diabète indépendamment du régime alimentaire et du niveau d’activité. S’attaquer aux causes profondes — et pas seulement aux symptômes — sera essentiel pour freiner la crise mondiale du diabète.
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