SANTE: 18 patients en rémission complète en Espagne après un traitement expérimental contre le cancer.

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Un traite­ment expéri­men­tal a sus­cité de l’e­spoir pour les patients atteints de can­cer, car 18 per­son­nes ont été mis­es en rémis­sion com­plète grâce à la thérapie.

L’es­sai a été réal­isé à l’hôpi­tal clin­ique de Barcelone sur des patients atteints de myélome mul­ti­ple, qui est le deux­ième type de can­cer du sang le plus courant.

Le traite­ment est égale­ment moins coû­teux que les pro­duits disponibles dans le commerce.

ARI-0002h, la thérapie, a été testée sur 30 patients, dont 18 sont main­tenant en rémis­sion com­plète et ne présen­tent aucun signe de mal­adie, ce qui représente un taux de rémis­sion de 60 pour cent.

Cer­tains des patients avaient déjà essayé tous les traite­ments disponibles, y com­pris la chimio­thérapie et une greffe de moelle osseuse.

Le myélome mul­ti­ple est un can­cer incur­able trou­vé dans la moelle osseuse, provo­quant une crois­sance anor­male des cel­lules plasmatiques.

Il a un taux de survie après cinq ans d’en­v­i­ron 50 pour cent.

La nou­velle thérapie prélève le sang des patients, sélec­tionne leurs cel­lules T, un type de glob­ule blanc, et les reconçoit en util­isant le génie géné­tique pour les ren­dre plus aptes à iden­ti­fi­er les cel­lules cancéreuses.

Une rémis­sion com­plète n’est pas la même chose que guérir la mal­adie, mais cela sig­ni­fie que tous les signes de la mal­adie ont dis­paru et qu’elle est liée à une meilleure chance de sur­vivre à la mal­adie incurable.

« Les résul­tats de l’es­sai, auquel ont par­ticipé 30 patients résis­tants au traite­ment, mon­trent qu’à 12 mois, 75 % main­ti­en­nent la réponse et qu’ils n’ont pas de pro­gres­sion de la mal­adie, et que 60 % ont une rémis­sion com­plète », a déclaré le Dr Car­los Fer­nán­dez de Larrea.

ARI-0002h fait par­tie de la même généra­tion de traite­ments qui sont envis­agés pour traiter de nom­breuses tumeurs et can­cers, notam­ment les lym­phomes et la leucémie.

L’équipe de la Clin­ique Hos­pi­tal­ière a précédem­ment tra­vail­lé sur ARI-0001 pour traiter la leucémie, qui est devenu le pre­mier traite­ment européen de ce type à être autorisé par une agence de régulation.

Le pro­jet ARI porte le nom d’Ar­i­ana Benedé, une jeune de 18 ans atteinte de leucémie lym­phoblas­tique aiguë dont le cas a con­tribué à ren­forcer la recherche avant sa mort en 2016.

Selon la clin­ique, tous les patients qui ont util­isé le traite­ment ont mon­tré une amélio­ra­tion après avoir mal répon­du à un traite­ment régulier.

Il n’y avait égale­ment aucune preuve de neu­ro­tox­i­c­ité, ce qui est une préoc­cu­pa­tion majeure avec ce type de traite­ment et les effets immu­ni­taires indésir­ables ont été sig­nalés comme étant légers.

Le chef de la recherche sur les tumeurs héma­tologiques, Joaquin Mar­tinez, a déclaré que les résul­tats mon­traient un grand potentiel.

“Les résul­tats sont sim­i­laires à d’autres CAR‑T [traite­ments] con­tre le myélome mul­ti­ple dévelop­pés par l’in­dus­trie phar­ma­ceu­tique, à la dif­férence qu’il s’ag­it d’un développe­ment académique et local de thérapies assez coû­teuses et très com­plex­es”, a déclaré Martínez.

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