Découverte frissonnante : les moulages de Pompéi cachent-ils des contaminations ?

Découverte frissonnante les moulages de Pompéi cachent-ils des contaminations

Les sin­istres fig­ures figées extraites des cen­dres mortelles du Vésuve hantent depuis tou­jours les vis­i­teurs de Pompéi. 

Mais une récente étude révèle que leurs moulages au plâtre auraient pu altér­er les restes humains de manière inquiétante.

Depuis des généra­tions, ces moulages nous ramè­nent en l’an 79 après JC et nous font revivre l’ag­o­nie des vic­times de l’An­tiq­ui­té. Pour­tant, l’archéo­logue Llorenc Alapont mon­tre que le matéri­au ayant préservé les morts aurait pu con­t­a­min­er des pièces à con­vic­tion cruciales.

En scan­nant les frag­ments osseux empris­on­nés dans le plâtre, Alapont a détec­té des mod­i­fi­ca­tions biochim­iques révéla­tri­ces d’une infil­tra­tion. Ceci remet en cause les analy­ses de décès, com­pliquées par la nature com­pos­ite des artéfacts.

Quel fut réelle­ment le sort de ces âmes damnées ? Nous ne le saurons sans doute jamais à cause des inter­férences, brouil­lant les recherch­es sci­en­tifiques de plus d’un siècle.

Util­isé à l’o­rig­ine pour combler les vides lais­sés par la chair décom­posée, le plâtre aurait pol­lué les micro­scopiques indices con­tenus dans les restes des vic­times. Une tromperie insi­dieuse qui com­plex­i­fie l’élu­ci­da­tion du drame de Pom­péi.

Ces moulages offrent pour­tant un aperçu glaçant des derniers instants de la vieille cité : des corps recro­quevil­lés sug­gérant une lente ago­nie, asphyx­iés dans les cen­dres. D’autres cal­cinés à 482°C por­tent les stig­mates d’un sin­istre “effet four”.

Si le plâtre déforme la vérité, il a aus­si immor­tal­ité le poignant tableau de Pom­péi. Une décou­verte à dou­ble tran­chant qui soulève de nou­velles et inquié­tantes inter­ro­ga­tions depuis les cen­dres de l’An­tiq­ui­té. Comme le dit Alapont, les analy­ses futures devront se méfi­er des risques de con­t­a­m­i­na­tion du plâtre et pro­téger l’in­tégrité de l’Histoire.

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