Pendant des années, les scientifiques étaient perplexes face à une découverte inhabituelle — la chauve-souris sérotine possédait un pénis gigantesque.
Désormais, des chercheurs ont enfin résolu le mystère de ce membre gigantesque, grâce à un détective amateur néerlandais et ses enregistrements assidus d’accouplements de chauves-souris.
Nicolas Fasel, expert en chauve-souris suisse de l’Université de Lausanne, avait observé que le pénis de la sérotine était démesurément large en érection. Bien plus étrange, sa tête prenait la forme d’un cœur, beaucoup plus large que le vagin des femelles. “Il était impossible qu’il puisse pénétrer”, confia Fasel, déboussolé par sa fonction.
Mais Fasel reçut alors un email inattendu d’un retraité passionné, Jan Jeucken. Grâce à ses observations diligentes dans la charpente d’une église, Jeucken avait saisi des images contenant la réponse.
En analysant plus de 90 accouplements, l’équipe remarqua que le mâle utilisait cet appendice supplémentaire comme un “bras copulateur” pour retirer la membrane génitale protectrice de la femelle avant une étreinte prolongée.
Dans une découverte jamais observée chez les mammifères, les sérotines se sont avérées se reproduire sans pénétration. Par le “baiser cloacal” et le transfert de sperme, le mâle sérotine manie son phallus démesurément large comme un outil, et non à des fins de reproduction.
Parfois durant près de 13 heures, cette nouvelle histoire naturelle a élucidé le mystère de la chauve-souris au pénis titanesque.
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