
Chaque année, des milliards sont investis dans la recherche anti-âge visant à prolonger radicalement la longévité humaine. Cependant, un expert avertit que de telles tentatives pourraient avoir des conséquences catastrophiques pour la planète.
Le Dr Stephen Cave, philosophe à l’Université de Cambridge, affirme que l’allongement de l’espérance de vie mettra trop de pression sur les ressources de la Terre. Dans son nouveau livre “Devriez-vous choisir de vivre éternellement?”, co-écrit avec John Martin Fischer, le Dr Cave argue qu’une surpopulation résultant d’une augmentation de l’espérance de vie pourrait causer l’extinction de l’humanité.
Selon le Dr Cave, les progrès des 300 dernières années ont déjà doublé l’espérance de vie humaine, la faisant passer de 40 à 80 ans. Un nouveau doublement pourrait dépasser la capacité limitée de la planète.
La perte de biodiversité, la destruction des habitats, les changements climatiques et autres problèmes montrent que la population humaine a peut-être dépassé les niveaux durables.
Le Dr Cave dirige le nouvel Institut de technologie et humanité de Cambridge, explorant l’impact du progrès technologique comme le rallongement de la vie, sur la société. Cependant, il affirme que nous ne sommes actuellement pas préparés à gérer les conséquences.
Des entreprises comme Altos Labs, soutenue par Jeff Bezos avec 270 millions de dollars, visent à inverser le vieillissement chez les animaux et les humains via la reprogrammation cellulaire. Le fondateur d’OpenAI Sam Altman a investi 180 millions dans Retro Biosciences pour poursuivre 10 années additionnelles en bonne santé.
Certains experts pensent que les humains pourraient atteindre l’immortalité effective d’ici une décennie grâce aux thérapies anti-âge et aux nanobots médicaux.
Cependant, sans prendre en compte les limites environnementales, les impacts incontrôlés d’une longévité indéfinie pourraient signer le désastre pour l’humanité. Les succès doivent se concentrer autant sur les conséquences pour garantir des transformations durables.
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