
De minuscules perles minérales découvertes dans l’océan Pacifique au large de la Papouasie-Nouvelle-Guinée font naître des conjectures sur une possible origine extrasolaire.
Prélevées dans des sédiments abyssaux où un météore s’est désintégré en 2014, leur analyse préliminaire par des chercheurs de Harvard révèle une composition chimique inédite, ne correspondant à rien de connu dans notre système solaire.
Cette découverte a enflammé les hypothèses quant à une provenance extragalactique du météore, ce qui représenterait le premier objet interstellaire physiquement identifié sur Terre. Cependant, les experts recommandent la prudence face à des conclusions hâtives à partir de données encore limitées. D’autres expertises sont nécessaires avant de statuer définitivement sur l’origine extrasolaire de ces matériaux.
Convaincus par leurs propriétés uniques, les scientifiques demeurent optimistes mais devront écarter rigoureusement les explications terrestres. Bien que les échanges interstellaires d’astéroïdes et comètes soient possibles, prouver qu’un spécimen vient d’ailleurs demeure ardu. Le débat fait rage sur la concordance des preuves à ce stade initial.
Analyser de potentiels débris d’une autre étoile passionne mais la charge de la preuve est lourde pour une telle affirmation extraordinaire. Si la thèse se confirme, ce serait une découverte majeure. Mais des expertises complémentaires s’imposent avant toute annonce fracassante. Pour l’heure, scepticisme et prudence priment face à ce mystérieux matériau cosmique.
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