SCIENCE: Des bactéries résistantes aux médicaments ont tué des millions de personnes selon des scientifiques.

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Les résul­tats de l’é­tude — qui a été financée par le gou­verne­ment bri­tan­nique et la Fon­da­tion Bill & Melin­da Gates — ont été pub­liés mer­cre­di dans la revue médi­cale à comité de lec­ture The Lancet.

L’Or­gan­i­sa­tion mon­di­ale de la san­té a décrit la résis­tance aux antibi­o­tiques comme “l’une des plus grandes men­aces pour la san­té mon­di­ale, la sécu­rité ali­men­taire et le développe­ment aujour­d’hui”, et a déclaré que bien que le phénomène se pro­duise naturelle­ment, l’u­til­i­sa­tion abu­sive d’an­tibi­o­tiques chez les humains et les ani­maux accélère le processus.

Les antibi­o­tiques sont par­fois néces­saires pour traiter ou prévenir les infec­tions bac­téri­ennes. Mais la suru­til­i­sa­tion et la mau­vaise util­i­sa­tion des antibi­o­tiques — comme dans le traite­ment des infec­tions virales comme le rhume, con­tre lesquelles ils ne sont pas effi­caces — ont aidé cer­taines bac­téries à évoluer pour devenir résistantes.

Cette résis­tance men­ace notre capac­ité à traiter les mal­adies courantes, entraî­nant des coûts médi­caux plus élevés, des séjours hos­pi­tal­iers plus longs et une mor­tal­ité accrue. Selon les Cen­ters for Dis­ease Con­trol and Pre­ven­tion des États-Unis, plus de 2,8 mil­lions d’in­fec­tions résis­tantes aux antibi­o­tiques survi­en­nent aux États-Unis chaque année, entraî­nant la mort de plus de 35 000 personnes.

Un nom­bre crois­sant de mal­adies, dont la pneu­monie, la tuber­cu­lose et la gon­or­rhée, devi­en­nent de plus en plus dif­fi­ciles à traiter car les antibi­o­tiques devi­en­nent un out­il moins effi­cace con­tre les bac­téries qui les causent.

Les auteurs du doc­u­ment de recherche décrivent la résis­tance antimi­cro­bi­enne bac­téri­enne (RAM) comme “l’une des prin­ci­pales men­aces pour la san­té publique du 21e siè­cle”, ajoutant que leur étude présen­tait les pre­mières esti­ma­tions mon­di­ales du fardeau qu’elle ajoutait aux pop­u­la­tions du monde entier.

L’é­tude a exam­iné 471 mil­lions de dossiers indi­vidu­els de 204 pays et ter­ri­toires et a analysé les don­nées d’é­tudes exis­tantes, d’hôpi­taux et d’autres sources. Ses esti­ma­tions étaient basées sur le nom­bre de décès résul­tant de et asso­ciés à la RAM bac­téri­enne pour 23 agents pathogènes (organ­ismes qui causent des mal­adies) et 88 com­bi­naisons agent pathogène-médicament.

Les infec­tions des voies res­pi­ra­toires inférieures comme la pneu­monie, respon­s­ables de 400 000 décès, étaient le “syn­drome infec­tieux le plus lourd” lié à la RAM bactérienne.

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