SCIENCE: La reconstruction du génome du premier mammifère révèle 38 chromosomes

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Les sci­en­tifiques ne savent pas vrai­ment à quoi ressem­blaient les pre­miers mam­mifères, mais ils vivaient il y a 180 à 250 mil­lions d’an­nées, de la baleine bleue à l’or­nitho­rynque. Nous savons que tous les mam­mifères de la planète descen­dent d’eux.

Mais de nou­velles recherch­es com­men­cent à nous dire à quoi ressem­blait ce génome.

Une équipe inter­na­tionale de sci­en­tifiques a recon­sti­tué sur ordi­na­teur ce génome, qui serait l’ancêtre com­mun des mam­mifères, à par­tir de 32 génomes existants.

Un large éven­tail d’e­spèces a été analysé pour les trois espèces, notam­ment des mam­mifères vivip­a­res comme les nar­vals, les chauves-souris, les pan­golins et les humains, et des mar­su­pi­aux comme les dia­bles de Tas­man­ie, les wom­bats et les ornithorynques.

Des poulets et des croc­o­diles chi­nois ont été util­isés comme com­para­isons non-mammifères.

L’équipe de recherche est remon­tée jusqu’à l’ancêtre com­mun des mam­mifères et a recon­sti­tué l’ensem­ble com­plet des chro­mo­somes à 16 nœuds (un nœud représente le dernier ancêtre com­mun entre deux lignées géné­tiques dif­férentes, et l’ar­bre phy­logéné­tique peut être divisé en plusieurs branch­es) est le point de branchement).

Ils en ont con­clu que l’e­spèce située au som­met de l’ar­bre des mam­mifères pos­sède prob­a­ble­ment 38 chromosomes.

Elle partage l’ancêtre com­mun des mam­mifères, des oiseaux et des rep­tiles avec les neuf chro­mo­somes les plus petits, et se trou­ve au fond des arbres.

L’au­teur prin­ci­pal et biol­o­giste de l’évo­lu­tion, Har­ris Lewin, a déclaré : “Cette décou­verte frap­pante démon­tre que l’or­dre et l’ori­en­ta­tion des gènes sur les chro­mo­somes sont sta­bles sur une longue péri­ode évo­lu­tive de plus de 320 mil­lions d’an­nées. Elle mon­tre qu’il existe une telle sta­bil­ité”, a‑t-il déclaré.

Nom­bre de ces régions haute­ment con­servées con­ti­en­nent des gènes asso­ciés à une fonc­tion de développement.

Les chercheurs ont exam­iné com­ment les chro­mo­somes se sont séparés, joints, sup­primés, répétés et déplacés au fil du temps.

Les régions touchées par les réarrange­ments chro­mo­somiques sont appelées “points de rup­ture”, qui sont rich­es en vari­a­tions géné­tiques et jouent un rôle dans la sépa­ra­tion des espèces au cours de l’évolution.

Les plus fortes prob­a­bil­ités de diver­gence se sont pro­duites lorsque la “thérapeu­tique”, qui porte la progéni­ture vivante chez les mar­su­pi­aux et les mam­mifères pla­cen­taires, a divergé des monotrèmes qui pon­dent des œufs.

“Ces résul­tats ont des impli­ca­tions impor­tantes pour la com­préhen­sion de l’évo­lu­tion des mam­mifères et pour la con­ser­va­tion”, déclare Lewin.

Les pre­miers mam­mifères ressem­blaient prob­a­ble­ment à de petits mam­mifères ressem­blant à des souris, appelés mor­ganu­codons, qui vivaient et pondaient des œufs il y a env­i­ron 200 mil­lions d’an­nées. Un fos­sile décou­vert en 1949 dans une fis­sure cal­caire au Pays de Galles, en Angleterre.

Bien que le genre soit étroite­ment lié aux mam­mifères mod­ernes, il n’est pas con­sid­éré comme un ancêtre com­mun et con­stitue un groupe frère de la lignée des mammifères.

Il existe égale­ment un clade frère des mam­mifères, le genre Tri­ty­rodon, qui ressem­ble à un rongeur. 

Les fos­siles trou­vés en Afrique et en Amérique du Nord sont trop spé­cial­isés pour qu’il y ait un ancêtre com­mun à tous les mam­mifères, mais ils ont dû vivre en même temps que les plus anci­ennes espèces de mammifères.

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