NEWS: Cameroun
16 morts et 8 blessés graves dans un incendie d’une boîte de nuit à Yaoundé.

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Au moins 16 per­son­nes ont été tuées dans un incendie dans une boîte de nuit pop­u­laire à Yaoundé, la cap­i­tale du Camer­oun, a annon­cé le gouvernement.

L’in­cendie a été causé par des feux d’ar­ti­fice util­isés dans le club, a‑t-il ajouté.

L’in­cendie a englouti la salle prin­ci­pale du Liv’s Night Club dans le quarti­er chic de Bas­tos, qui abrite des ambas­sades et des rési­dences de diplo­mates. Les autorités ont déclaré que le feu s’é­tait propagé à un endroit où du gaz de cui­sine était stocké.

“Nous en sommes encore au niveau des inves­ti­ga­tions pour con­naître les noms et nation­al­ités des morts et des blessés”, a déclaré dimanche le porte-parole du gou­verne­ment René Emmanuel Sadi.

“Le drame, qui a été causé par les explo­sions des feux d’ar­ti­fice sou­vent util­isés dans ces lieux, a d’abord con­sumé le pla­fond du bâti­ment, entraî­nant deux explo­sions très fortes, provo­quant la panique et une bous­cu­lade”, a déclaré le min­istère de la Communication.

“Il y a eu de fortes explo­sions de six bouteilles de gaz, provo­quant la panique dans le quarti­er.” indique le com­mu­niqué du gou­verne­ment, ajoutant que huit autres per­son­nes ont été blessées et trans­portées à l’hôpi­tal cen­tral de Yaoundé.

Un agent de sécu­rité présent au moment de l’in­cendie a déclaré “c’est arrivé très vite”.

“C’é­tait un peu après 2h du matin et la plu­part des clients arrivent vers 3h du matin… il y a beau­coup de vic­times”, a déclaré l’a­gent de sécurité.

L’in­ci­dent survient alors que le pays accueille des mil­liers de joueurs de foot­ball, de sup­port­ers et d’ar­bi­tres de tout le con­ti­nent pour le tournoi d’un mois de la Coupe d’Afrique des Nations de football.

Dans un com­mu­niqué, le prési­dent camer­ounais Paul Biya a appelé au calme et assuré les joueurs et sup­port­ers de la CAN de leur sécurité.

Le cham­pi­onnat, avec des équipes de 24 pays, était ini­tiale­ment prévu pour 2021 mais a ensuite été reporté en rai­son de la pandémie de coronavirus.

En réponse à une direc­tive prési­den­tielle, la police munic­i­pale a ouvert une enquête.

Une cen­taine de per­son­nes se sont rassem­blées dimanche devant la morgue de l’hôpi­tal mil­i­taire du quarti­er d’Ek­ounou à Yaoundé, dans l’e­spoir d’avoir des nou­velles de proches.

“Je n’ai aucune infor­ma­tion. Je me suis réveil­lée ce matin et ils m’ont dit que mon fils de 38 ans était mort », a déclaré une femme, qui s’ap­pelait Fidèle.

« J’at­tendais mon frère et ses amis hier soir, mais ils ne sont pas arrivés. Et vers 7h du matin, j’ai reçu beau­coup d’ap­pels télé­phoniques me deman­dant si mon frère était mort ou vivant. Alors je suis venue à la morgue et j’ai iden­ti­fié son corps », racon­te Claude, la fille de Fidèle.

“J’ai per­du mon petit frère”, a déclaré Stéphane Hamza, 38 ans.

“C’é­tait un garçon bon et gen­til qui tra­vail­lait dans ce club depuis env­i­ron deux mois. Quand j’ai enten­du par­ler de l’ex­plo­sion, je suis venu à la morgue où on m’a dit qu’il était mort.

À Douala, la cap­i­tale économique du sud du pays, au moins cinq dis­cothèques ont été par­tielle­ment ou totale­ment incendiées lors d’in­cendies acci­den­tels au cours des six dernières années.

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