Alexa gagne la confiance des utilisateurs en faisant semblant d’être utile

Alexa gagne la confiance des utilisateurs en faisant semblant d'être utile

Une étude révèle pourquoi plus de 200 mil­lions de per­son­nes font con­fi­ance à Alexa mal­gré les craintes de vie privée. 

Les chercheurs ont décou­vert que les util­isa­teurs ignorent les risques de piratage et de col­lecte de don­nées car ils voient l’ap­pareil Ama­zon comme une assis­tante, non comme une intel­li­gence artificielle. 

En désig­nant Alexa par “elle” plutôt que “il”, les gens sépar­ent l’as­sis­tant vocal de sa société mère pour croire qu’Alexa est digne de con­fi­ance tout en se méfi­ant d’Amazon. 

Les chercheurs met­tent en garde con­tre cette ami­tié feinte qui pour­rait amen­er les util­isa­teurs à nég­liger les graves prob­lèmes de don­nées et d’en­vi­ron­nement. À mesure que les assis­tants vocaux comme Alexa devi­en­nent plus intel­li­gents, les gens pro­tégeront-ils leur vie privée ou accepteront-ils de per­dre le con­trôle de leurs infor­ma­tions personnelles ?

Voir Alexa comme une amie plutôt qu’une machine per­met aux util­isa­teurs de se sen­tir en sécu­rité
Les pro­prié­taires d’Alexa font con­fi­ance à l’ap­pareil Ama­zon chez eux même si Ama­zon obtient beau­coup de don­nées sur eux, selon une nou­velle étude. 

Les chercheurs com­pren­nent que les util­isa­teurs gèrent leurs craintes en se per­suadant qu’Alexa écoute comme une secré­taire fémi­nine, non comme une intel­li­gence arti­fi­cielle espi­onne. Cela leur per­met de se sen­tir en sécu­rité alors que l’ap­pareil les con­naît à tra­vers leurs paroles. Mais ignor­er les vraies men­aces ne ren­dra-t-il pas les grandes entre­pris­es tech­nologiques plus puis­santes sur les gens ?

Dire “elle” et non “il” trompe les util­isa­teurs pour faire con­fi­ance à Alexa avec leurs con­ver­sa­tions privées

Le fait de désign­er Alexa par des pronoms féminins plutôt que comme une machine aide les util­isa­teurs à accepter de partager des détails privés, selon les chercheurs. En pen­sant à Alexa comme une per­son­ne et non comme une intel­li­gence arti­fi­cielle, les gens croient que l’as­sis­tant vocal ne répétera pas ce qu’ils dis­ent aux autres. 

Pour­tant, ce point de vue empêche les util­isa­teurs de pro­téger leur vie privée ou de se deman­der si des entre­pris­es comme Ama­zon devraient écouter leurs con­ver­sa­tions sen­si­bles. À mesure que les assis­tants agis­sent de manière plus humaine, les gens res­teront-ils bernés pour faire con­fi­ance aux entre­pris­es avec leurs données ?

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