
Une mine qui pourrait devenir la deuxième plus grande mine de lithium des États-Unis a reçu l’aval de l’administration Biden cette semaine.
Selon une annonce rapportée par Bloomberg, le ministère de l’énergie accordera à la société minière Ioneer un prêt conditionnel d’un montant maximal de 700 millions de dollars pour développer le projet Rio Lightridge Lithium Boron dans le comté d’Esmeralda, au Nevada.
Une fois opérationnelle, l’usine devrait produire suffisamment de lithium pour alimenter environ 370 000 véhicules électriques par an.
Ioneer a déjà conclu des accords d’approvisionnement avec des constructeurs automobiles tels que Ford et Toyota, mais la production de lithium devrait commencer en 2026.
L’administration Biden a fourni un financement par le biais du programme de prêts pour la fabrication de véhicules à technologie avancée du ministère de l’énergie.
Pour recevoir ce financement, Ioneer doit obtenir tous les permis nécessaires auprès des agences étatiques et fédérales concernées.
Le Centre pour la biodiversité s’oppose au projet, estimant qu’il constitue une menace pour le sarrasin d’Europe, une fleur sauvage menacée dans la région.
Le ministère américain de l’intérieur doit encore l’approuver, pour la même raison. Le ministère de l’énergie a annoncé que Ioneer avait modifié ses plans pour le site afin d’éviter tout impact direct sur la centrale nucléaire.
Il convient toutefois de noter que l’extraction du lithium nécessite beaucoup d’eau.
Or, ce minéral est essentiel pour bon nombre des technologies nécessaires à la transition du monde vers un avenir sans émissions. En outre, l’offre de lithium devrait être inférieure à la demande mondiale en 2030.
Ce déficit rend difficile la réalisation de l’objectif de l’administration Biden, qui souhaite que la moitié des voitures vendues aux États-Unis soient électriques d’ici la fin de la décennie.
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