TECH: Google menace de censurer internet à cause d’une décision de justice.

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 Dans un dossier déposé ven­dre­di par le géant de la recherche, Google affirme qu’il sera obligé d’ ”agir en tant que censeur” si la plus haute cour du pays n’in­firme pas une déci­sion qui a accordé à un avo­cat 40 000 $ en dom­mages-intérêts pour diffama­tion pour un arti­cle auquel la société avait lié via son moteur de recherche, rap­porte The Guardian.

En 2016, George Defteros, un avo­cat de l’É­tat de Vic­to­ria dont la liste des anciens clients com­pre­nait des per­son­nes impliquées dans les meurtres notoires de gangs à Mel­bourne, a con­tac­té Google pour deman­der à l’en­tre­prise de sup­primer un arti­cle de 2004 de The Age.

 L’ar­ti­cle présen­tait des reportages sur les accu­sa­tions de meurtre déposées par les pro­cureurs con­tre Defteros con­cer­nant la mort de trois hommes. Ces accu­sa­tions ont ensuite été aban­don­nées en 2005. La société a refusé de retir­er l’ar­ti­cle de ses résul­tats de recherche car elle con­sid­érait la pub­li­ca­tion comme une source fiable.

L’af­faire a finale­ment été portée devant les tri­bunaux, Defteros ayant réus­si à faire val­oir l’ar­ti­cle et les résul­tats de recherche de Google l’avaient dif­famé. Le juge qui a super­visé l’af­faire a statué que les reportages de The Age avaient lais­sé enten­dre que Defteros avait été à l’aise avec la clan­des­tinité crim­inelle de Mel­bourne. La Cour d’ap­pel de Vic­to­ria a par la suite rejeté une offre de Google visant à annuler la décision.

Du point de vue de Google, il s’ag­it ici de l’un des élé­ments fon­da­men­taux d’In­ter­net. “Un hyper­lien n’est pas, en soi, la com­mu­ni­ca­tion de ce vers quoi il ren­voie”, sou­tient la société dans sa soumis­sion à la Haute Cour.

 Si le juge­ment de 2020 est main­tenu, Google affirme qu’il le ren­dra “respon­s­able en tant qu’édi­teur de tout sujet pub­lié sur le Web vers lequel ses résul­tats de recherche four­nissent un lien hyper­texte”, y com­pris les actu­al­ités provenant de sources fiables. Pour sa défense, l’en­tre­prise invoque une déci­sion de 2011 de la Cour suprême du Cana­da selon laque­lle un hyper­lien en soi n’est jamais une pub­li­ca­tion de matériel diffamatoire.

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