SPORT: Le géant minier fondé par l’homme le plus riche d’Australie achète la batterie et la branche technologique de l’équipe de course de formule 1 Williams pour 222,2 millions de dollars.

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Fortes­cue Met­als rachètera la société bri­tan­nique Williams Advanced Engi­neer­ing à la société de cap­i­tal-investisse­ment EMK Cap­i­tal et à Williams Grand Prix Engineering.

L’ac­cord vise à aider le pro­duc­teur de min­erai de fer à attein­dre son objec­tif d’être neu­tre en car­bone d’i­ci 2030.

“Cette annonce est la clé pour déblo­quer la for­mule per­me­t­tant de sup­primer les machines à com­bustibles fos­siles et de les rem­plac­er par une tech­nolo­gie à zéro émis­sion de car­bone”, a déclaré le fon­da­teur et prési­dent de Fortes­cue, Andrew For­rest, dans un communiqué.

M. For­rest, qui a une valeur nette estimée à plus de 18 mil­liards de dol­lars (13,3 mil­liards de livres ster­ling), est con­nu pour inve­stir dans des pro­jets d’én­ergie durable.

Dans le cadre de l’ac­cord, Williams Advanced Engi­neer­ing (WAE), basé dans l’Ox­ford­shire, sera inté­gré à l’u­nité d’én­ergie pro­pre de Fortescue.

Le mineur basé à Perth a déclaré qu’il prévoy­ait d’u­tilis­er la tech­nolo­gie de bat­terie de WAE pour ali­menter ses trains de marchan­dis­es, ses équipements indus­triels lourds et ses camions de transport.

Fortes­cue développe depuis le début de l’an­née dernière un pro­to­type de bat­terie à usage indus­triel intensif.

Au cours de la prochaine décen­nie, M. For­rest vise à trans­former le qua­trième pro­duc­teur mon­di­al de min­erai de fer en l’un des prin­ci­paux pro­duc­teurs mon­di­aux d’én­ergie propre.

WAE, qui se présente comme “une entre­prise de tech­nolo­gie et d’ingénierie de pre­mier plan au monde”, a été créée en 2010 par l’équipe du Grand Prix Williams pour dévelop­per une tech­nolo­gie à faible émis­sion de car­bone pour les véhicules.

La société de cap­i­tal-investisse­ment EMK Cap­i­tal a acquis une par­tic­i­pa­tion majori­taire dans l’en­tre­prise il y a un peu plus de deux ans.

La course de F1 élec­trique n’est “tout sim­ple­ment pas pos­si­ble“
Cette déci­sion inter­vient après que le prési­dent sor­tant de la Fédéra­tion inter­na­tionale de l’au­to­mo­bile (FIA), Jean Todt, a déclaré à la BBC qu’il ne serait pas pos­si­ble pour le sport de pass­er à l’élec­trique pen­dant des décen­nies, déclarant : “Ce n’est tout sim­ple­ment pas possible”.

“En For­mule 1, une dis­tance de course est d’en­v­i­ron 200 miles (305 km). Sans recharge, avec les per­for­mances des voitures, l’élec­tric­ité ne per­me­t­tra pas cela”, a‑t-il ajouté.

“Peut-être dans 20 ans, 30 ans, je ne sais pas. Mais pour le moment, ce serait tout sim­ple­ment impossible.”

Séparé­ment la semaine dernière, une entre­prise prévoy­ant la pro­duc­tion de masse de bat­ter­ies de voitures élec­triques au Roy­aume-Uni a obtenu un finance­ment gou­verne­men­tal pour son pro­jet d’u­sine dans le Northumberland.

British­volt a annon­cé il y a deux ans des plans pour la soi-dis­ant gigafac­to­ry à Cam­bois, affir­mant qu’elle créerait 3 000 emplois.

le gou­verne­ment a engagé env­i­ron 100 mil­lions de livres ster­ling par le biais de son Fonds de trans­for­ma­tion automobile.

British­volt a égale­ment annon­cé le sou­tien des investis­seurs Tri­tax et Abrn, qui devrait déblo­quer env­i­ron 1,7 mil­liard de livres ster­ling de finance­ment privé.

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