
Une analyse récemment publiée par la Federal Aviation Administration (FAA) affirme que les satellites Starlink de SpaceX dirigés par Elon Musk pourraient représenter un risque potentiel pour les avions et les personnes au sol au cours de la prochaine décennie. Le rapport a analysé des données et fait des prédictions sur les fragments qui pourraient survivre à la rentrée atmosphérique jusqu’en 2035.
Le rapport de 35 pages a analysé les risques de débris spatiaux et estime qu’environ 28 000 fragments dangereux pourraient survivre au cours des 12 prochaines années. La constellation Starlink prévue par SpaceX devrait représenter plus de 85% de ce risque. Cependant, SpaceX nie catégoriquement ces allégations, qualifiant l’analyse de “profondément erronée”.
David Goldstein, ingénieur en chef de SpaceX, a envoyé une lettre virulente à la FAA et au Congrès américain. Goldstein a déclaré que les satellites de la société sont conçus pour se consumer entièrement lors de la rentrée et que les 325 déjà désorbités n’ont posé aucun danger. SpaceX a également critiqué la société à but non lucratif Aerospace Corporation pour ne pas les avoir consultés sur les conceptions satellites avant la publication de conclusions sensationnalistes.
L’analyse estime à 0,0007% par an la probabilité d’un accident d’avion impliquant des débris spatiaux en 2035. Mais SpaceX fait valoir que ce risque est exagéré, citant l’expérience de la société dans la désorbitation en toute sécurité de centaines de satellites sans cas confirmé de débris nocifs atteignant la Terre.
Bien que Musk projette de déployer jusqu’à 42 000 satellites Starlink, les constellations internet en orbite terrestre basse comme Starlink offrent actuellement des vitesses Internet rapides mais à des coûts élevés par rapport aux fournisseurs traditionnels. Les scientifiques craignent également que les niveaux croissants de déchets spatiaux ne menacent les observations astronomiques et ne déclenchent une cascade de collisions saturant les orbites de débris.
Avec la prolifération des satellites, les préoccupations concernant la sécurité aérienne, la recherche scientifique et la durabilité orbitale continueront d’alimenter les débats sur l’utilisation responsable de l’espace. Seule une analyse et une surveillance continues peuvent garantir que la sécurité du public ne soit pas compromise par l’expansion de la nouvelle économie spatiale.
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