Une start-up de food tech a créé la première nourriture végétalienne imprimée en 3D

Une start-up de food tech a créé la première nourriture végétalienne imprimée en 3D

Oubliez l’océan, le futur du pois­son est dans le labo ! Un nou­veau pro­duit de saumon végé­tal­ien arrive dans les rayons, et il est fait à par­tir de champignons.

Revo Foods, une start-up de food tech, a créé la pre­mière nour­ri­t­ure végé­tal­i­enne imprimée en 3D au monde. Le pro­duit, appelé ‘THE FILET’, est un filet à base de plantes inspiré du saumon.

La société affirme que son saumon végé­tal­ien a une haute teneur en pro­téines, en vit­a­mines et en acides gras oméga‑3. Elle dit aus­si qu’il est plus durable et écologique que le saumon sauvage.

Revo Foods utilise une imp­ri­mante 3D pour don­ner forme et tex­ture au filet à par­tir d’une base de myco­pro­téines. Les myco­pro­téines sont un ingré­di­ent riche en pro­téines dérivé des champignons.

La start-up s’est asso­ciée à Mycore­na, une autre start-up spé­cial­isée dans la pro­duc­tion de myco­pro­téines. Ensem­ble, ils ont conçu un filet à base de champignons qui imite le goût et la tex­ture du saumon.

Le saumon végé­tal­ien imprimé en 3D est déjà disponible dans cer­tains super­marchés en Autriche. Revo Foods prévoit de le lancer sur le marché améri­cain l’année prochaine.

La société espère séduire les flex­i­tariens, les per­son­nes qui man­gent prin­ci­pale­ment des pro­duits végé­taux mais con­som­ment occa­sion­nelle­ment des pro­duits ani­maux. Revo Foods dit que son saumon végé­tal­ien a un goût authen­tique qui peut sat­is­faire les ama­teurs de poisson.

L’innovation inter­vient après que la FDA a approu­vé le pre­mier pro­duit de viande cul­tivée en lab­o­ra­toire l’année dernière. Une entre­prise basée à Sin­gapour a créé un nugget de poulet à par­tir de cel­lules ani­males cultivées.

Les ali­ments cul­tivés et imprimés en 3D sont con­sid­érés comme des solu­tions poten­tielles aux prob­lèmes envi­ron­nemen­taux et éthiques de l’agriculture ani­male. L’industrie de la pêche, en par­ti­c­uli­er, fait face à des prob­lèmes tels que la sur­pêche, les pris­es acces­soires et la pollution.

Selon Revo Foods, son procédé d’impression 3D utilise jusqu’à 86 % moins de dioxyde de car­bone et 95 % moins d’eau douce que la pêche con­ven­tion­nelle. La société dit aus­si que son saumon végé­tal­ien est exempt d’antibiotiques, d’hormones et de microplastiques.

Revo Foods n’est pas la seule entre­prise à tra­vailler sur des alter­na­tives végé­tales aux fruits de mer. D’autres mar­ques comme Good Catch, Sophie’s Kitchen et New Wave Foods dévelop­pent égale­ment des pro­duits à base de plantes qui imi­tent le thon, les crevettes et le crabe.

Les fruits de mer végé­tal­iens sont une ten­dance crois­sante sur le marché des pro­duits végé­taux. Selon un rap­port de Future Mar­ket Insights, le marché mon­di­al des fruits de mer végé­tal­iens devrait attein­dre 1,3 mil­liard de dol­lars d’ici 2031.

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