
Le QATAR est prêt à investir dans des clubs de première division pour la première fois.
Et le patron du PSG, Nasser Al-Khelaifi, a déjà parlé “plusieurs fois” avec Daniel Levy au sujet d’une éventuelle participation à Tottenham.
Une source proche d’Al-Khelaifi confirme qu’il a parlé à Levy des prochaines étapes possibles dans le cadre d’un changement de politique d’investissement après la Coupe du monde.
Des personnes proches de Levy disent qu’il a rencontré Al-Khelaifi purement “en tant qu’amis”.
Cependant, selon The Telegraph, QSI envisage de faire une offre.
Selon des sources industrielles, QSI s’est vu offrir une participation de 25 % dans les Spurs pour un peu moins d’un milliard d’euros.
QSI s’est retenu de mener des activités internationales avant la Coupe du monde, mais maintenant que cette phase est terminée, le Qatar est sur le point de faire un grand pas.
Le fonds d’investissement a acquis une participation de 21,7 % dans Braga, au Portugal, pour 80 millions d’euros.
QSI a également lancé un nouveau tour du monde de padel, un sport de raquette qui combine le tennis et le squash.
Mais QSI vise désormais le championnat de première division, et les discussions avec Levy sont probablement le premier signe d’une nouvelle stratégie.
Étant donné que les Qataris n’ont actuellement aucune participation dans un club de Premier League, QSI pourrait théoriquement acheter les Spurs, Liverpool et Manchester United (tous officiellement sur le marché) directement.
Toutefois, les règles sportives et de propriété de l’UEFA interdisent de détenir plus de 30 % des parts d’un club qui rivalise avec le PSG en Ligue des champions.
À moins de vendre le PSG, il serait un actionnaire minoritaire dans l’un des six grands clubs, ce qui est impensable à ce stade.
Il est également possible d’investir dans certains clubs en tant qu’actionnaire minoritaire en prévision de la croissance continue à long terme de la Prem, le premier championnat national du monde.
Mais le simple fait de prendre une participation de 25 % dans Tottenham reviendrait à investir plus de 792 millions d’euros dans un club du nord de Londres, ce qui pourrait se traduire par des indemnités de transfert élevées.
Les nouvelles règles de l’UEFA stipulent que les clubs peuvent dépenser jusqu’à 90 % de leurs revenus annuels, un pourcentage qui tombera à 70 % au cours des trois prochaines saisons.
Cependant, bien qu’aucune décision ferme n’ait été prise et qu’aucun club cible n’ait été fixé, les Qataris estiment que la faiblesse actuelle de la livre sur les marchés internationaux rend cette opportunité d’investissement trop importante pour la laisser passer.
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