
Un séisme de magnitude 6,3 a frappé la frontière syro-turque lundi, deux semaines après qu’un tremblement de terre qui a fait plus de 46 000 morts a dévasté la région, a indiqué l’U.S. Geological Survey dans un communiqué.
L’USGS a déclaré que l’épicentre du séisme se trouvait près de l’extrémité sud de la Turquie, près de la Syrie et de la ville d’Uzunbağ, près de la mer Méditerranée. Le gouvernement turc a également signalé le tremblement de terre sur un compte Twitter vérifié.
L’agence de presse Reuters a déclaré que les secousses avaient déclenché la panique et endommagé des bâtiments dans la ville voisine d’Antakya, tandis que le séisme a été ressenti en Égypte et au Liban.
Muna Al-Omar, habitante d’Antakya, a déclaré à Reuters qu’elle pleurait en tenant son fils de 7 ans dans ses bras.
“Y aura-t-il une autre réplique ?” a‑t-elle demandé.
Dans la ville côtière turque d’Iskenderun, l’électricité était coupée et plusieurs bâtiments se sont effondrés, a rapporté Sky News Arabia, citant le maire de la ville.
Le gouvernement turc n’a pas immédiatement communiqué d’informations sur les dommages ou les blessures potentielles causés par le séisme. Selon le gouvernement, des milliers de tremblements de terre plus petits ont eu lieu depuis le séisme de magnitude 7,8 survenu le 6 février.
L’organisation bénévole transfrontalière Syrian Civil Defense a déclaré sur Twitter qu’il y avait un nombre inconnu de personnes blessées par des chutes de pierres, des piétinements et des effondrements de bâtiments. Dans certaines villes, des bâtiments inhabités se sont fissurés.
Les tremblements de terre ont laissé plus d’un million de personnes sans abri dans les deux pays, et le président Recep Tayyip Erdogan a été critiqué pour ses méthodes de construction qui n’ont pas permis de prévenir les glissements de terrain, selon Reuters.
Les autorités luttent également contre les menaces pour la santé publique, telles que les infections intestinales et respiratoires supérieures, à la suite du tremblement de terre.
Le secrétaire d’État Antony Brinken, qui s’était rendu en Turquie la veille, a annoncé dimanche une aide humanitaire supplémentaire, en précisant que l’aide américaine au tremblement de terre en Turquie et en Syrie avait atteint 185 millions de dollars.
Les Nations unies lancent un appel à plus de 1,4 milliard de dollars dans le monde pour les opérations de secours.
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